Avec des dimensions toujours contenues, le 200D remplace le 100D et vient se glisser entre les 1300D et 800D dans la gamme des reflex de Canon.
Le 100D avait marqué les esprit par sa taille. Le boîtier de Canon revendiquait en son temps le titre de reflex le plus compact du marché. Quatre ans plus tard et plus de six mois après la disparition du 100D, le constructeur lui donne un successeur : le 200D. Il respecte la philosophie de son ainé et vient s’intercaler entre l’entrée de gamme 1300D et le boîtier amateur 800D.
Le 200D se veut un peu plus imposant que le 100D. Il gagne en taille et en poids : 12,24 x 9,26 x 6,98 cm pour un peu plus de 450 g (contre 11,6 x 9,07 x 6,94 cm et un peu plus de 400 g).
Evolution technique logique
Fort logiquement, le Canon 200D s’améliore techniquement. La définition de son capteur APS-C monte à 24 mégapixels (18 MP auparavant). Il est épaulé par le dernier processeur de traitement d’image maison : le Digic 7. La cadence rafale progresse légèrement en passant à 5 images par seconde (4 ips sur le 100D). La plage de sensibilité s’étend de 100 à 25 600 ISO, extensible à 51 200 ISO.
Comme désormais tout les nouveaux reflex de Canon, le 200D embarque la technologie Dual Pixel inauguré sur le 70D et qui a fait ses preuves pour la mise au point automatique en Live View (la visée via l’écran) et en mode vidéo. Une vidéo qui reste en Full HD 1 920 x 1 080 pixels). Si le 6D Mark II, présenté simultanément aujourd’hui, ne propose pas d’Ultra HD / 4K, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’un boîtier telle que le 200D la propose. La stabilisation électronique sur 5 axes fait aussi sont apparition.
L’AF utilise un module de base à 9 points.
Ergonomie
Comme le 6D Mark II, présenté simultanément aujourd’hui, le 200D gagne un écran tactile articulé. Il s’agit du même, avec une diagonale de 3 pouces (environ 7,8 cm) et une définition de 1 040 000 points.
Un pentamiroir avec une couverture à 95% et un grossissement 0,87x assure la visée optique.
Le léger embonpoint du 200D par rapport au 100D s’explique par la présence de l’écran articulé, mais aussi par l’évolution ergonomique de la poignée. Plus grande, plus creusée, elle améliore le confort et assure une meilleure prise en main.
Par défaut, le 200D exploite l’interface graphique simplifiée mise en place sur le 800D. Une interface qui joue le rôle de « guide pratique » pour accompagner le photographe dans l’usage de reflex. A tout moment il est possible de revenir à l’interface classique.
Connectique
Avec sa prise HDMI, son port USB, son port pour carte mémoire SD, le 200D ne sort pas des sentiers battus. Il embarque désormais une entrée audio pour microphone externe, mais (comme le 6D Mark II) ne propose pas de sortie casque pour le monitoring audio.
Pour le sans-fil, Wi-Fi, NFC et Bluetooth LE constitue désormais la norme chez Canon. Un trio qui assure une connexion permanente entre le boîtier et un terminal mobile sans nuire à l’autonomie (Bluetooth) et le pilotage à distance via l’application Camera Connect V2.0. Pour le transfert des images il faudra activer le Wi-Fi. La bande passante du Bluetooth ne le permettant pas.
Le Canon 200D se présente comme un solide petit boîtier. Complet et polyvalent, notamment avec la présence des dernières technologie de Canon (Dual Pixel, Digic 7, écran LCD tactile et articulé) il devrait convenir à tout ceux qui cherche un reflex pour débuter et se perfectionner dans leur pratique photo. Il est annoncé pour la fin du mois de juillet à 609 euros nu et à 709 euros en kit avec un 18-55 mm f/3,5-5,6 IS STM. Le Canon 200D se décline en trois coloris : blanc, argent et noir.
Source : Canon
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