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Histoires de Familles : la 9 ème édition du festival MAP

Il y a 8 ans Par Anaïs Viand

Après la « photographie française », la 9ème édition du Festival MAP portera sur les Histoires de Familles. Évènement à découvrir à Toulouse du 1er au 30 juin 2017 (Photo d’ouverture © Manon Weiser).

La famille. Une thématique évidente pour un festival qui fonctionne comme telle. Cette année, les histoires de familles se raconteront dans cinq lieux toulousains : le Musée Paul Dupuy, le Musée Georges Labit, Les Olivétains, le Quai de la Daurade et la Galerie M. Les conteurs-photographes sont des photographes de renom ainsi que des jeunes artistes. Parmi eux : Yan Morvan, Sylvie Meunier, Théo Gosselin & Maud Chaland, Julien Pebrel et Stanley Greene. Un avant-goût de la programmation vous permettra de patienter jusqu’au 1er juin.

Au sein du Musée Paul Dupuy, vous pourrez découvrir l’exposition de Julien Maigre Je n’ai plus peur du noir. Il a choisi le festival MAP Toulouse pour dévoiler son travail réalisé au sein de sa propre famille. Ses clichés sont un hommage à la vie et témoignent de la difficile reconstruction familiale après un décès.

© Julien Magre, Courtesy galerie Le Réverbère, Lyon

Manon Weiser s’est appropriée les photos de famille d’inconnus trouvées dans une malle. Découpages et collages lui permettent de réaliser un méticuleux « sabotage familial » et de réinventer de nouveaux récits.

Le Musée Georges Labit est consacré aux photographes des agences Myop et Noor qui présenteront toutes les deux une exposition collective.

Trois photographes de l’agence Noor présenteront leur travail au sein du Musée Georges Labit. Il s’agit de Stanley Greene, Pep Bonet, Jon Lowenstein. Pep Bonet est un photographe passionné de métal. Depuis quelques années, il couvre les concerts de Motörhead et HellBangers – le nom de sa série. Et la famille ? Plus qu’un photographe, il se considère comme un membre de leur famille.

© Oan Kim / M.Y.O.P
Extrait de son exposition dans le cadre du Festival MAP 2017 à Toulouse.

L’agence Myop sera quant à elle représentée par Jean Larive, Julien Pebrel, Oan Kim. A travers sa série Love after life, Oan Kim a travaillé sur la question de la conservation des fichiers numériques. Les vieux albums de famille permettent de garder des traces de moments intimes, comment faire à l’ère du numérique ? Que va-t-il rester dans 100 ans ? En guise de réponse, il nous propose une rêverie sur l’idée de ruines numériques.