Paris – Pékin. 8 200 km de distance. Entre 1980 et aujourd’hui.
Le webdocumentaire « Pékin sans transition » réalisé pour France Culture par Victoria Jonathan et Céline Ters, fait le pont entre les deux villes.
Un pont géographique, un pont temporel… A partir de 7 photos d’amateurs retrouvés dans les poubelles de la capitale chinoise !
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En quelques années seulement, la capitale chinoise s’est métamorphosée. Depuis 2001, le gouvernement chinois a lancé une série de grands projets de construction destinés à transformer le paysage… Et à donner une nouvelle identité à Pékin.
Le collectionneur et spécialiste de la photographie chinoise,Thomas Sauvin et le vidéaste Lei Lei ont retrouvé 7 négatifs dans les poubelles de la ville.
A travers leurs couleurs surannées et des clichés d’aujourd’hui, ils dessinent avec le concours d’artistes, architecte et urbanistes chinois, les contours d’une ville en transformation constante et… reconstituent sa mémoire. Le tout sous la forme du webdoc « Pékin sans transition » proposé par France Culture.
A travers un diptyque de photos, la première prise entre 1980 et 2000 et la seconde aujourd’hui, on évolue dans différents lieux emblématiques de la capitale chinoise confrontant les points de vue et les ressentis.
On aborde la Place Tian’anmen avant de déambuler avec les passants d’aujourd’hui sur la Passerelle Fuxing Lu et de croiser ces deux enfants de 1993 devant la Tour du Tambour.
Qu’est-ce qui est détruit ? Est-ce que destruction signifie disparition ? Mort d’un patrimoine ? Qu’est-ce qui est construit ? Est-ce que construction signifie création et nouveauté ? Ou bien perte d’une identité culturelle et mise au pas de la globalisation ?
L’intégralité de ce webdoc est à découvrir sur le site dédié.
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1 commentaire
Ajouter le vôtreEn plus de la symétrie photo/vidéo, les fonds sonores (plus intemporels) donnent toute la profondeur nécessaire pour se retrouver là-bas.
Les lieux choisis offrent une bonne vue des changements radicaux de la ville en moins d’une génération.
Il suffit de s’absenter 6 mois parfois pour ne pas reconnaître certains lieux.