Kyo-Kaï, en japonais, signifie « la frontière », « l’entre-deux » ou même « l’au-delà »- désignant aussi les interférences entre notre monde et celui des esprits.
A la School Gallery (Paris IIIe), jusqu’au 23 juillet, Lucille Reyboz expose sa nouvelle série de photos : aux confins du merveilleux des contes nippons et d’une inquiétante étrangeté, ces clichés sont tout simplement fascinants… et résonnent d’une façon particulière avec les évènements récents.
Ce travail, en collaboration avec le light designer Yusuke Nakanishi, s’inspire du culte des Yokai, créatures mythologiques pouvant surgir n’importe où et n’importe quand, surtout au contact des éléments naturels…
Lucille Reyboz est d’abord connue pour ses photos de l’Afrique : lors de ses premiers voyages au Japon, il lui apparait que les cultes shintoïstes et l’animalisme africain ne sont pas si éloignés. Elle poursuit donc son travail sur le rapport entre l’homme et la nature, et nous invite à ce voyage aux sources de la spiritualité japonaise, dans un monde parfois effrayant et toujours fantasmagorique…
L’ensemble des photos est à découvrir, jusqu’au 23 juillet,
81 rue du Temple
75003 Paris
du mardi au samedi de 11h à 19h (nocturne le jeudi jusqu’à 22h)
5 commentaires
Ajouter le vôtreJ’aime beaucoup celle dans le jeux d’enfants. Très beau travail, de très jolies choses sur son site également.
Quelqu’un sait si elle à quelque chose à voir avec le sculpteur ?
http://www.reyboz.fr/
Tres tres cool 🙂
Intéressant comme idée. J’aime bien celle du Tanuki. 🙂
Je trouve sa vraiment bien aussi! Je me demande bien comment elle a pu faire pour donné un aspect de fantôme a ses personnage…
Je suis fan de son travail. Instantanément fan.