Ça vous est forcément déjà arrivé, parti pour renommer vos photos et ne pas savoir comme les titrer, ni quelle approche choisir. Décrire basiquement le décor ? Ce que l’on ressent ? Ajouter une pointe d’ironie ? Le photographe (et humoriste) Kip Praslowicz expose les méthodes plus courantes, sans oublier de tourner en dérision les différents types de photographes…
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De l’hyperbole pour se donner un genre artistique à l’exagération de faits façon journaliste à sensation en passant par la description la plus froide et basique… Le photographe Kip Praslowicz part d’une image pour énoncer toutes les « écoles » de titrage photo. Non sans tendresse et humour.
Au choix, quelques titres imaginés par le photographe, et les intentions derrière, l’intégralité est à retrouver sur son site :
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La « Stephen Shore »
En hommage au photographe suédois, juste le lieu et la date.
E 4th Street, Duluth, Minnesota. December 12th, 2010
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La « fan de matos »
Ne se prend même pas la tête à expliquer l’image, puisqu’il est trop occupé à expliquer le matériel qu’il a utilisé.
Fuji GW690III. 90mm EBC Fujinon. Fuji Pro 400H. Tiffen 67mm 81B Warming Filter
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La « fauxtojournaliste »
Pour ceux qui veulent faire comme les photojournalistes, mais n’en sont pas. Et montent des histoires au lieu de faire du fact checking.
Le quartier pauvre de Duluth, devenu tellement effrayant que plus personne n’attend à la station de bus, de peur de se faire agresser.
La « seconde année en école d’art »
Très pratique pour les nouveaux, qui viennent d’exposer pour la première fois au bar du coin, mais manquent encore de matière. Ils peuvent alors compenser en chargeant leur titre de poésie et de pensées profondes. Une sorte d’overclocking sémantique.
Illuminé par une lumière d’Or, le Matin s’éveille, majestueux.
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La « Data Dumper »
Beh, il y a déjà un nom unique sur chacune de mes photos, non ?
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La « j’ai un blanc »
Quand vous ne trouvez vraiment pas l’inspiration, revenez-en à cette méthode ancestrale : citez deux élément de l’image et liez-les par la formule magique « et ».
Ombres et arrêt de bus.
Et vous cher Lensers, si cette photo était de vous, comment la nommeriez-vous ?
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24 commentaires
Ajouter le vôtre» Le maire écolo de la ville de duluth fait installer des solaruim public «
Je ne mets pas de titre, pour moi une photo parle d’elle même, et c’est plutôt le spectateur qui pourrait lui donner un titre en rapport avec ce qu’elle évoque pour lui. Sur mon flickr le champ « titre » contient simplement le nom du fichier.
[…] on http://www.lense.fr Partager :FacebookTwitter Un Blog WordPress.com. | Thème : Imbalance 2 par WPShower. […]
En tant que galérien du titrage photo, pour mon archivage je garde le nom d’origine du fichier et j’utilise les métadonnées pour les retrouver facilement. Pour ce qui est de l’upload sur les plateformes de partage ça dépend toujours du site et de l’intention, le titre peut déclencher l’envie de voir une photo quand le thumbnail ne suffit pas. Il m’arrive souvent de m’y reprendre à plusieurs fois quand je me rend compte que j’ai mis un titre trop débile. En général je met le lieux qui est selon moi primordial, suivi souvent d’une connerie plus ou moins descriptive. Pour celle là j’aurai pu mettre :
» Sunrise – Duluth, Minnesota » aussi bien que » |°| | | | «
data dumper sans complexe, mais pas en 3 exemplaire… ou parfois si!
Laisser le titre par défaut, laisse le viewer naturellement froid permet de ne pas l’orienter dans sont interprétation de la photo.
« San titre » avec un numéro ^^’
« Name it yourself » … comment ça c’est trop facile ?
C’est vrai que l’exercice est pas toujours évident, des fois on trouve juste la prise de vue proposée intéressante sans forcément savoir comment la relier à une référence particulière.
J’avais jamais trop réfléchi à la façon de titrer une photo mais je sens qu’à présent je vais me prendre la tête pour pas tomber dans les stéréotypes : merci Lense 🙁
« Seul sur le sable, les yeux dans l’ O mon rêve était trop beau … » ou un bien pourri :
» Contre jour «
Il est vrai que trouver un titre à une photo est assez complexe mais je suis assez admiratif par les « jeux de mots » que Gaylord a pu sortir avec cet article. Et personne ne dit rien! 😀
j’ai jamais aimé titrer une photo, et je n’avais pas penser au lieu+date! j’adopte!
C’est un exercice difficile, et je m’y confronte à chaque nouvelle photo uploadée sur Lense. Du coup elles ont toutes un nom souvent bien pourri.
Lieu + Date, that’s enough.
Maman j’ai encore raté le bus.
Inde trace haut l’œil.
DPC, déjà 8 années de titres de notasses complètement débiles en jeux de mots scalpant [parce qu’à force de tirer par les cheveux, on finit par tout arracher.]
Point SR : si Stephen Shore est suédois, moi, je suis photographe.#Zlatatanne!!!
ça me fait penser au livre de Damien DuChemin « Le langue du photographe ». Si, avant de prendre une photo, on s’interroge sur l’intention ce que l’on veut dire, plus de problème pour lui donner un nom.
Huhu, rigolo.
Je ne sais plus quel user flickr nommait ses photos par des noms qui n’avaient rien à voir. Il aurait pu appeler celle là « Émilie et Louis vont dans les bois ».
j’aime bien savoir où les photos ont été prises, ensuite l’élément le plus important de la photo, pour cette photo « arrêt de bus » :
Arrêt de bus, E 4th Street, Duluth, Minnesota.
Ça m’arrive souvent de mettre le nom de la chanson que j’écoutais en la prenant ou retouchant.
Perso, pour mon projet 365 sur iPhone (oui je sais, est-ce vraiment de la photo ?!) les titres de mes photos commencent tous par « Parce que… », avec plus ou moins d’humour : http://pinterest.com/etivu/365/
Je ne titre plus les miennes, ça me fige. Et là, j’ai encore plus peur de tomber dans l’un des stéréotypes xD
J’aime beaucoup tes titres 🙂
MDR !!! C’est clair que maintenant que j’ai y réfléchir à deux fois !!!