Le Goethe-Institut de Paris met à l’honneur la photographie allemande émergente à travers l’exposition « Klasse Liebscher, comment ai-je pu me perdre ? ». Douze étudiants explorent ainsi les liens entre leur environnement, les matériaux plastiques et le corps humain. À découvrir jusqu’au 10 juin. (Photo d’ouverture : Felicitas von Lutzau De la série a whiter shade VIII 110 x165 cm Supermétallique papier d’or sur alu dibond)
Depuis quelques années, le Goethe-Institut de Paris en coopération avec de grandes écoles et académies porte son regard sur la jeune scène artistique montante et présente des tendances actuelles de la photographie allemande contemporaine. Dans le cadre du cycle interdisciplinaire FOKUS FRANKUS, douze étudiants travaillant sur le rapport entre l’espace architectural et l’espace plastique investissent le lieu.
L’artiste allemand et professeur de photographie Martin Liebscher et Anne-Marie Beckmann de la Deutsche Börse Photography Foundation ont sélectionné des travaux d’étudiants en art qui mélangent habilement l’art de l’image fixe et le dépassement des techniques traditionnelles.
Dépasser les techniques traditionnelles
L’exposition présentera des talents comme Janine Bächle, Laura Brichta, Felicitas von Lutzau et bien d’autres.
Chez ces photographes nous ressentons un désir de parler de nature et d’éléments, comme dans les clichés de Janine Bächle et Laura Brichta, mettant en avant des détails laissant libre cours à l’imagination; de paysages de montagne surréalistes et grandiloquent, comme ceux de Felicitas von Lutzau ou encore de vues urbaines légèrement angoissantes et dépouillées, comme celles de Jochen Stierberger.
La jeune photographie allemande fuit l’esthétisme pour se focaliser sur l’insaisissable derrière l’image, les détails fugaces invisibles à l’oeil nu. Une belle exposition qui ouvre une fenêtre sur une scène émergente à suivre de près.
Source : Goethe-Institut de Paris
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