Le développement de films argentiques semble se faire plus accessible de jour en jour. CineStill vient ainsi d’annoncer la commercialisation de versions en poudre des solutions chimiques composant les kits de développement Df96 et Cs41.
Née en 2012 et surfant avec brio sur la vague du renouveau de la photographie argentique, la société californienne CineStill Film a pour ambition de fournir aux amateurs de cette pratique les outils qu’ils méritent. Pour ce faire, la marque adapte notamment aux formats 135 et 120 des émulsions tout d’abord conçues pour le cinéma. C’est le cas du CineStill 800T, un film d’une sensibilité de 800 ISO constituant à l’heure actuelle l’une des rares pellicules photo adaptées à la température de couleur des sources d’éclairage artificiel de type tungstène.
En sus des surfaces photosensibles que sont les films, CineStill propose des kits de développement. Les derniers produits commercialisés par la firme se démarquent de la concurrence par leur présentation en poudre plutôt qu’en liquide. Respectivement adaptés au développement de films noir et blanc et couleurs, les solutions chimiques composant les kits Df96 (procédé D-96) et Cs41 (procédé C-41) doivent donc être mélangés à de l’eau avant d’être utilisés. Après cette opération, ils disposent des mêmes caractéristiques et répondent par conséquent aux mêmes instructions de développement :
CineStill met en avant deux avantages majeurs permis par ce choix : par rapport à leurs équivalents liquides, ces solutions sous forme de poudre autorisent, d’une part, une plus longue période de conservation, et, d’autre part, une plus grande facilité de transport. Selon la marque, la taille et le poids réduits des nouveaux kits de développement permettrait ainsi une économie de l’ordre de 75 % lors de leur envoi par voie postale.
Un prix légèrement réduit à l’achat
À l’heure actuelle uniquement disponibles sur la boutique en ligne de Cinestill, les kits Df96 et Cs41 sont vendus aux prix respectifs de 16,99 $ et 24,99 $ – soit 3 $ et 1 $ moins chers que leurs équivalents liquides. Le premier permet le développement de 16 pellicules noir et blancs, et le deuxième autorise le développement de 24 pellicules couleurs.
Source : CineStill Film
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