Circulation(s) 2019 se dévoile : focus sur la neuvième édition du festival qui met en avant la scène émergente de la photographie européenne. Du 20 avril au 30 juin au CENTQUATRE-PARIS. (Photo d’ouverture : © Douglas Mandry)
Avec plus de 48 000 visiteurs en 2018, Circulation(s) revient en 2019 du 20 avril au 30 juin au CENTQUATRE-PARIS. Pour la neuvième année, le festival se propose de dénicher les talents émergents de la photographie européenne et de mettre en place un dialogue photographique pluri-culturel. Une vision multiple de l’Europe et des différentes approches et thématiques qui parcourent le continent.
Pour la première fois cette année, la direction artistique a été confiée au duo The Red Eye (Audrey Hoareau et François Cheval). Autre nouveauté, le festival s’inscrit dans la saison France-Roumanie en exposant 4 jeunes artistes roumain.e.s. Autour de cette exposition d’envergure réunissant 37 photographes européens, Little Circulation(s), l’exposition à hauteur d’enfant, revient en 2019 avec son programme pédagogique et des activités pour le jeune public.
En harmonie avec l’identité du festival, le binôme The Red Eye défend la photographie riche de sens qui porte un regard nouveau et critique sur le monde. « La photographie contemporaine est chose complexe parce qu’elle lutte contre l’ignorance et la décoration » expliquent les deux artistes. Dans une Europe fragmentée, la jeunesse inspire l’espoir d’un monde meilleur et une résilience contre la dureté des temps contemporains.
« Au sein du festival, la parole et les actes des photographes demeurent au centre du propos. Ils nous indiquent la voie à suivre, ce qui émerge de manière concrète. Ce souci d’horizontalité et d’auto-organisation protège le festival de tout risque de déviation autoritaire. Dans la volonté de transformation générale de la société, le fonctionnement institutionnel de l’art et de la photographie ne relèvent pas de l’anecdote. […] L’autonomie des participants portée par des principes collectifs, des valeurs, et peut-être, des idéaux va à l’encontre du fonctionnement de nombreux festivals. Aux limites néo-libérales ou bureaucratiques qui se sont imposées dans la sphère culturelle s’opposent la capacité d’imagination du collectif, le rejet de la compétition et de la domination au sein de cette modeste expérience. » Un manifeste engagé et positif par The Red Eye qui va donner à l’édition une signification nouvelle, axée sur le rôle primordial de l’art au coeur de nos sociétés.
Source : Circulation(s)
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