Probabilité : 0.33 – une chance sur trois de réussir sa vie de couple
À propos de l’événement
Ce qu'il faut savoir
L’amour en photos, ça peut faire mal, surtout lorsque la romance a disparu. Il ne reste alors que l’acrimonie des « ex » : eux, vous, nous. Car nous n’avons « qu’une chance sur trois de réussir [notre] vie de couple ». La preuve en images au musée Niépce de Chalon-sur-Saône.
L’amour avec un grand A, on le saisit, on le capte, on l’encadre. On veut le capturer, l’immortaliser par peur de le voir s’envoler. Les photos de mariage qui trônaient sur le buffet du salon, sont désormais exposées sur les murs de nos vies numériques. Mais que reste-t-il de ces clichés lorsque le divorce a été prononcé ? Faut-il les mettre au rebut comme les rêves d’un amour éternel ? Le musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône prouve qu’il y a une alternative : le photo-démontage ou le collage obsessionnel. Qu’il soit intense ou corrosif, l’amour aiguise le regard des photographes.
A ces clichés d’un autre temps répondent les selfies d’aujourd’hui. Jenny Rova a, elle, décidé de coller sa tête sur les nouvelles photos de son ex, remplaçant ainsi méthodiquement celle qui lui a succédé pour se créer de nouveaux souvenirs amoureux.
I would also like to be – a work on jealousy
L’artiste londonienne Natasha Caruana s’est intéressée à la trahison et aux fantasmes des couples dans son projet baptisé « Divorce Index ».
Manon Weiser, de son côté, est allée faire un tour sur un célèbre site de rencontres pour sa série intitulée « TinderMan, le plus grand de tous les héros », tournant en dérision les autoportraits censés faire craquer les célibataires.
Mais l’exposition « probabilité 0.33, une chance sur trois de réussir sa vie de couple » n’est pas que la chronique d’un désamour annoncé. Elle fait aussi la part belle aux images d’un amour idéal.
Les relations passionnelles sont décortiquées en cinq chapitres comme autant de chansons : Somebody to love, Let’s stay together, Somewhere only we know, Jealous guy et Nothing else matter.