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Lense

Proposé par Lense

Marie Clerel « … et le Soleil l’attend »

Du 22 mars 2019 au 11 mai 2019
Galerie Binome - 19 Rue Charlemagne • 75004 Paris

À propos de l’événement

Ce qu'il faut savoir

L’exposition « … et le Soleil l’attend » à la galerie Binome, présente le travail photographique singulier de Marie Clerel, qui renoue avec les pratiques primitives du médium pour saisir des traces de la lumière. Sans avoir recours à un appareil, ni au négatif, ni au contact direct avec les supports photosensibles, l’artiste utilise pourtant la photographie, réalisant ses images par des expositions subtilement calculées de papiers photosensibles à la lumière du soleil.

La lumière est au cœur de la pratique de Marie Clerel et guide son entreprise de déconstruction de la photographie, médium dont l’artiste explore la matérialité, le rapport au temps et au support. Le titre de l’exposition, « … et le Soleil l’attend » est tiré de la chanson Le Soleil et la Lune de Charles Trenet ; il évoque la rencontre de l’astre solaire avec la lune, son pendant poétique féminin, et symbolise la relation particulière qu’entretient Marie Clerel avec la lumière naturelle.

L’exposition dévoile pour la première fois l’intégralité du calendrier 2018 de la série Midi, deux nouvelles réalisations de la série Sans titre (Ciels) et trois séries et œuvres inédites : Lunaisons, Riviera et Vera Foto Grafia. La série Midi résulte d’un protocole rigoureux : depuis le 1er septembre 2017, Marie Clerel expose chaque jour à midi, pour une même durée donnée, une feuille de papier photosensibilisée aux UV grâce à la chimie du cyanotype, qui rend une image plus ou moins bleue suivant l’intensité lumineuse. Les camaïeux de bleus qui se déclinent au fil de ces calendriers semblent être le reflet poétique des cieux changeants.

 

La série Sans titre (Ciels), réalisée entre 2016 et 2019, lors de voyages, résulte aussi de rendez-vous entre Marie Clerel et le soleil. Pour cette deuxième série d’épreuves au cyanotype, l’artiste a trempé de grands tissus de coton dans un bain chimique avant de les exposer au soleil, à un endroit et un horaire précis qui donnent son titre à la pièce. Les plis du tissu marqués par la lumière deviennent ensuite les témoins d’un relief annulé par la tension sur un châssis, métaphore de la photographie qui conserve dans sa planéité des traces de ce qui n’existe plus.

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