Barbara Breitenfellner au Centre Photographique d’Île-de-France
À propos de l’événement
Ce qu'il faut savoir
Pour cette exposition monographique, Barbara Breitenfellner présente, outre une vaste sélection de collages et d’œuvres graphiques, une installation spécialement pensée et conçue pour le CPIF dont le point de départ est un rêve qui donne son long et étrange titre à l’exposition, impossible à retenir : Rêve : Les éléments n’ont pas encore trouvé leur matérialité (collage ? photographie ? peinture ?). Tout est triplé. Pas très clair comment les œuvres vont passer du virtuel au réel, surtout pour le glitch et la propriété artistique. — Puis un film. Un paysage enneigé. Nous marchons dans la (tempête) neige. Une fille s’allonge et sa tresse lui rentre dans le dos (transformé numériquement). Puis son dos se désagrège. Un fluide (sang) coule d’une table et quelqu’un d’autre le boit. Il se transforme à travers son corps en une drogue (liquide). Si depuis 1998 l’artiste construit d’un côté des installations en lien direct avec les espaces où elles sont exposées et, de l’autre, réalise quotidiennement des collages dans son atelier berlinois, l’œuvre qu’elle fabrique spécialement pour la grande salle du CPIF se situe entre ces deux pratiques et associe différentes sources et techniques afin de mieux brouiller les pistes.