Portrait de Lenser : Alain Roeland

Toutes les semaines Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine, nous vous présentons Alain Roeland. Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Alain Roeland)

La photographie d’Alain Roeland est suspendue entre réalité et fiction, émotion et reportage. Toujous au plus près du terrain, il s’inspire des grands photographes du quotidiens tels que Doisneau mais aussi des reporters les plus célèbres, comme Steve McCurry. Depuis trente ans, il s’amuse à littéralement « écrire avec la lumière ».

Quel est ton rapport à la photographie ?

Je suis un photographe amateur passionné en voie de formation professionnelle par envie de découverte. Pour moi, la photographie c’est écrire avec la lumière comme le rappelle l’étymologie grecque… Et capturer une image c’est passer une réalité visuelle au travers du prisme de l’émotion et la décliner selon son ressenti tout comme la lumière traversant un prisme nous révèle ses couleurs. Ainsi, je me laisse guider par l’émotion que dégage une perception visuelle, et je suis donc plutôt attiré par une ambiance particulière que par un sujet.

Comment as-tu commencé à en faire ?

J’ai commencé la photo il y a une trentaine d’années, au temps de l’argentique, avant de faire une pause pour raisons professionnelles et d’y replonger depuis 7-8 ans.

Quels sont tes sujets de prédilection ?

Mon terrain de jeu préféré reste la proximité de l’endroit où je me trouve, afin de pouvoir réellement capturer des images émotionnelles, que ce soit en paysage, street ou portrait, ici ou lors de voyages.

Quel matériel utilises-tu dans ta pratique ?

Je travaille avec un Nikon D500 couplé à un 16-85 mm ou un 70-200 mm la plupart du temps.

Qui sont tes photographes de référence ?

Mon inspiration vient des peintres de la Renaissance (Rembrandt, Vermeer, le Caravage…) pour leur travail sur la lumière; des impressionnistes (Monet, Van Gogh, Degas) pour leur travail sur le ressenti, le mouvement et les couleurs, et les surréalistes (Magritte, Dali) pour associer réel et imaginaire. Côté photographes, Doisneau et son petit théâtre, Erwin, Nachtwey, McCurry, Moryama, sans oublier mon mentor Gérard Planchenault.

Comment as-tu découvert, connu Lense ?

J’ai découvert Lense au Salon de la Photo à Paris et dans le magazine Fisheye.

Pour en savoir plus sur ce lenser :
Site

Chaque semaine découvrez un nouveau Lenser !