Du 11 septembre au 24 novembre se tiendra la troisième Biennale des photographes du monde arabe à l’Institut du monde arabe de Paris. (Photo d’ouverture : Myriam Boulos, 2015)
Initiée en 2015 par l’Institut du monde arabe et la Maison Européenne de la Photographie, la Biennale des photoraphes poursuit l’exploration de la création photographique dans le monde arabe avec une troisième édition du 11 septembre au 24 novembre. La mission n’a pas changé depuis des années : promouvoir la richesse et la diversité de cette création à travers des expositions réparties sur plusieurs lieux (9 en 2019), entre MEP et IMA, porter un regard sur le monde arabe contemporain tout en privilégiant la démarche artistique et en réunissant des créateurs de toutes origines.
L’IMA en particulier rendra hommage au Liban et à sa scène émergente, à travers l’exposition Liban, réalité & fictions. Le parcours s’articule autour de deux temps forts : une première partie centrée sur la nature politique, sociale et géographique du territoire, dresse un portrait documentaire ancré dans la réalité contemporaine du pays. La deuxième, quant à elle, fuira le réalisme pour mettre en avant des oeuvres plus subjectives, s’ouvrant sur d’autres paysages, rêvés ou inventés, exprimant la quête d’un ailleurs et un désir d’évasion. Ce sont des travaux de fiction qui stimulent l’imaginaire en se servant de formes d’expression aussi diverses que le photomontage ou le collage numérique.
Deux court-métrages accompagnent l’exposition : « Beyrouth centre-ville, 1991 », un court-métrage documentaire de Tanino Musso sur la capitale libanaise au sortir de la guerre, et « Land Escape », une installation de Zad Moultaka associant une vidéo – paysages imaginaires – à une composition musicale.
La Biennale s’annonce comme un temps fort des événements photographiques de l’année à travers ses 9 expositions qui proposent de faire l’expérience de langages photographiques nouveaux. Plus d’informations ici.
Source : IMA
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