Toutes les semaines Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine, nous vous présentons Stéphane Citerne. Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Stéphane Citerne)
Grand passionné de l’image, Stéphane Citerne a fait de la photographie son métier. En privilégiant les clichés nocturnes, il nous plonge dans des noir et blanc intenses et réalistes. Ses photographies dégagent un certain mystère et une plasticité des corps, en nous évoquant l’art de Robert Mapplethorpe.
Quel est ton rapport à la photographie ?
Vaste question… je crois que la photographie a toujours été présente depuis mon adolescence. Elle fait partie de moi, de mon identité. Dans une autre vie, j’en ai même fait mon métier. Aujourd’hui, elle m’accompagne toujours, dans une moindre mesure professionnellement, mais c’est toujours une passion, la passion de l’image. Je n’ai pas forcément le besoin de produire, mais j’ai le besoin de voir des images, quasiment quotidiennement.
Comment as-tu commencé à en faire ?
Je crois que c’est la vision du monde à travers un appareil photo qui m’a séduit, tout est exalté. J’ai commencé comme amateur avec un Canon AE-1 (je vous parle d’un temps que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître). Puis, j’ai fait un stage photo, puis une école, puis mon métier.
Quels sont tes sujets de prédilection ?
J’ai une passion pour la photographie de nuit. J’aime beaucoup la photographie d’architecture également. Mais je crois que le plus beau des thèmes est la photographie de portrait, même si c’est quelque chose de moins naturel pour moi.
Quel matériel utilises-tu dans ta pratique ?
J’ai travaillé à peu près avec tout, chambre 4×5 (argentique), moyen format (argentique), 24×36, etc. Comme tout photographe, je suis à la recherche de l’appareil idéal. Petit, léger, performant, une focal de 18 à 200 mm qui ouvre à 1,8. Hélas, ça n’existe pas ! Ce qui est certain, c’est que je suis fan du numérique, pour rien au monde je ne reviendrais à l’argentique !
Qui sont tes photographes de référence ?
Il y en a beaucoup…Irving Penn, Mapplethorpe, Ralph Eugene Meatyard, Jan Saudek…Une véritable inspiration : le texte de Jean-Claude Lemagny sur l’étendue rêveuse. En lisant ce texte, j’ai mis des mots sur ce que je cherchais en photographie ! Ce fut un vrai choc !
Comment as-tu découvert, connu Lense ?
Je cherchais un site ou blog qui parlait de photographie, mais pas seulement de technique ou de matériel. J’avais envie de m’en prendre plein les yeux, de découvrir des travaux photographiques. J’aime Lense parce que j’ai tout ça, et que le site et mis très souvent à jour, c’est exactement ce que je cherchais !
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