Lola Delabays a parcouru l’Asie en long et en large pendant un an et s’est adonnée entièrement à sa passion, la photographie. Elle revient avec cette série intimiste et riche de poésie capturant l’âme et l’esthétique des peuples et des cultures qu’elle a pu côtoyer. Plus d’images sur Instagram. (Photo d’ouverture : © Lola Delabays)
Jeune photographe passionnée, Lola Delabays a tout plaqué pendant une année pour aller photographier les merveilleux paysages d’Asie. En voyageant à travers le Vietnam, l’Indonésie, la Thaïlande, le Laos et la Malaisie, elle donne vie à la série « Asian Aesthetic », une planche d’inspiration richissime qui regroupe sa vision de l’Asie à travers des styles, des couleurs, des scènes de vie et une esthétique générale. Un an à capturer des sourires, des paysages à couper le souffle, de la solidarité et des heures passées sur la route.
Quel est ton rapport à la photographie ?
J’ai toujours été passionnée par l’image et la créativité de manière générale. Le lien à la
photo est né assez spontanément, je me suis formée seule à l’adolescence avec mon
premier Reflex.
Je ne vois pas la photo comme une fin en soi et j’aime imaginer des moyens de la faire
vivre autrement sous forme de livre ou d’expo par exemple, pour mêler différents
mediums.
Je suis plutôt du genre à me laisser inspirer par les scènes qui m’entourent. C’est cette
approche qui fait que j’adore documenter et suivre des gens qui vivent des expériences.
Un de mes plus grand rêve est de suivre un groupe en tournée pour raconter leur histoire.
Pourquoi avoir entrepris ce voyage à travers l’Asie, qu’est-ce que tu en retires ?
J’ai décidé de prendre une année de césure pour prendre le temps de me concentrer sur
ce qui compte le plus pour moi : créer.
La vie quotidienne nous laisse peu d’occasions de faire une pause et réfléchir à ce que
l’on souhaite vraiment faire. Je voulais m’accorder une année pendant laquelle je pouvais
investir la majorité de mon temps dans ma passion. Cette année m’a donné ce luxe
d’avancer sur des projets personnels long, qui ne rapportent pas forcément d’argent mais
qui peuvent être décisifs pour ma carrière future.
Au-delà de ça, tout dans le voyage est stimulant créativement : les rencontres, les
paysages, les cultures…C’est un cadre plus qu’inspirant pour les artistes.
Je ne peux pas répondre à cette question sans mentionner les personnes avec qui j’ai
voyagé. J’ai passé la plus part du temps avec un groupe d’amis créatifs spécialisés dans des
domaines très différents (la photo, la vidéo, l’écriture, la musique, le digital). Mêler ces
différent aspects était une expérience très stimulante.
Quels genre de sujets attirent ton regard de photographe ?
Je ne pense pas avoir de sujet de prédilection. J’aime particulièrement photographier les
gens mais je laisse mon inspiration m’emmener partout où je vois du potentiel.
Quel matériel tu utilises dans ta pratique ?
J’utilises un Canon 77D avec un objectif 18-35 Sigma qui m’a suivi au bout du monde.
Occasionnellement j’utilises un 50 mm Canon.
L’optique Sigma est incroyable, un zoom qui permet de photographier à f/1.8 donc en
basse lumière, c’est le plus important pour moi. Le seul inconvénient c’est que ce bijou
de technologie est assez lourd à transporter !
Tes photographes de référence ?
J’adore le travail de Monica Figueras, une photographe Espagnole qui shoote beaucoup à
l’argentique. Elle traite beaucoup du thème des souvenirs d’été : le soleil, la mer, les
corps bronzés… toujours de façon très authentique.
Je suis aussi fascinée par le style de Franck Bohbot. Je l’ai découvert avec sa série
« Forever Young » et j’ai tout de suite été captivée par son style cinématique et rétro.
Et puis il y a Thibault Copleux, Théo Gosselin, Emma Birski, Jonathan Bertin…
0 commentaire
Ajouter le vôtre