Toutes les semaines Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine, nous vous présentons Bruno Legros (pour consulter son profil lenser, c’est par ici). Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Bruno Legros)
Pour Bruno Legros, la photographie est avant tout un langage non verbal. De la photographie de rue au portrait, il guette l’instant parfait, parfois réfléchi, parfois moins, et tente de faire émerger un humanisme dans ses clichés. Entre inspirations street et grands photographes classiques, son style est à la croisé entre une approche moderne et un certain amour des artistes du passé. Rencontre.
Quel est ton rapport à la photographie ?
C’est pour moi avant tout un langage. Quand je suis face à une photographie, c’est d’abord le message qu’a voulu passer le photographe que je vois ou cherche. Que ce soit une œuvre réfléchie (comme le studio…) ou une œuvre plus instantanée (comme la street…), la photographie est pour moi toujours construite d’un vocabulaire non verbal.
Comment as-tu commencé à en faire ?
Je me suis intéressé à la photographie fin 2003 en cherchant à remplacer le boîtier argentique de ma femme par un boîtier numérique compact, les premiers du genre. En cherchant de l’information sur le numérique, j’ai découvert l’univers de la photographie argentique et surtout ses photographes, un monde qui m’a passionné. Je me suis donc mis à la photographie numérique, mais j’ai voulu aussi tester l’argentique 24×36 et moyen format, notamment en apprenant à développer mes propres images. Cependant, c’est avec des boîtiers reflex numériques que je fais toutes mes photographies.
Quels sont tes sujets de prédilection ?
Sans hésiter, la street photography et le portrait. La street photography probablement pour son caractère « instantané réfléchi » et le portrait pour son caractère « humaniste ». Ensuite, j’ai beaucoup exercé dans le monde du spectacle (musique, danse…), ce qui est une forme de portrait selon moi.
Quel matériel utilises-tu dans ta pratique ?
J’utilise deux boîtiers Canon full frame et 5 optiques (2 zooms et 3 focales fixes). En photographie de rue, on n’a pas souvent le temps de changer d’optique, donc je configure 2 boîtiers en fonction de ce que je recherche. En studio, j’ai plus de temps, j’utilise donc souvent qu’un seul boîtier, réglé pour les flashs.
Qui sont tes photographes de référence ?
J’aime le travail d’un grand nombre de photographes, mais quatre m’inspirent principalement, pour leurs approches, leurs parcours, leurs choix à certains moments de leur carrière : Marc Riboud, Garry Winogrand, William Eggleston et Raymond Depardon.
Comment as-tu découvert, connu Lense ?
J’ai connu Lense il y a longtemps mais ce n’est que récemment que j’ai décidé de venir sur la plateforme. J’ai souhaité recentrer mes publications sur des plateformes où la photographie est considérée à sa juste valeur, donc j’ai quitté le fameux réseau social au profit de sites plus spécialisées.
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