En 2020, Jordan Billard (que vous pouvez suivre sur Instagram ici) a photographié New York d’un angle inédit : il a pris des portraits de dos, sans aucunement enlever du charme au côté cinématographique de la Grosse Pomme. (Photo d’ouverture : © Jordan Billard)
Comme tout bon photographe urbain, Jordan Billard est fasciné par New York et a fait de la ville son terrain de jeu. En mars 2020, avant que le confinement commence, il s’est alors rendu dans la Grosse Pomme pour un projet particulier : dresser des portraits des habitants de dos, chose qui n’enlève rien au côté cinématographique de la ville. Une lecture nouvelle de la rue new yorkaise voilée d’un mystère subtile.
Les images rendent compte de la diversité de la ville, de ses multiples cultures, histoires et ses personnages fascinants. Comme dans un plan cinématographique, on pourrait s’attendre à n’importe quel moment que l’image se mette en mouvement.
« J’ai construit cette série sans visages afin qu’on se concentre uniquement sur les textures, les ambiances, les couleurs. Et je pense que New York est tellement reconnaissable de ce côté-là », déclare le photographe. Les photos, souvent prises en contre-plongée, ce qui accentue le charisme de ces inconnus.
Sur le fond, nous distinguons les bâtiments, les voitures, les jets de vapeurs sortant des égouts, les panneaux publicitaires, toute l’iconographique qui permet d’identifier New York : un set photographique parfait pour l’art du portrait.
Pour cette série, le photographe a utilisé un hybride plein format Sony A7 III avec un Sigma 35 mm f/1,4 DG HSM Art ainsi qu’un Sigma 24-70 mm f/2,8 DG DN Art. Il emportait également avec lui un boîtier argentique Canon AE-1 avec 28 mm f/2,8 et 50 mm f/1,8 et de la pellicule Kodak Gold 200.
« Je sais que tant que l’image ne porte pas préjudice à la personne photographiée, rien ne peut m’être reproché. Toutes les personnes qui ont remarqué qu’elles avaient été prises en photo ont, au pire, ignoré et continué leur chemin et, au mieux, ont souri, voire même sont venues discuter. Cela s’est toujours bien passé », témoigne le photographe.
Le photographe prévoit un projet de magazine sur « New York, dernière semaine avant la quarantaine » où l’on pourra retrouver ces photos et bien d’autres. Dans le futur, il compte bien continuer cette série en sillonnant d’autres villes telles que Hong Kong ou bien Tokyo.
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