La scène émergente bruxelloise exposée aux côtés de Véronique Ellena

Jusqu’au 17 juillet, le Hangar de Bruxelles fait dialoguer les travaux de Véronique Ellena avec les photographies de certains des étudiants les plus prometteurs des écoles de Bruxelles. Un fil rouge : la rencontre de l’autre à travers le déroulement d’histoires visuelles. (Photo d’ouverture : © Antoine Grenez)

L’exposition Regarde mon histoire / Kijk naar mijn verhaal au Hangar de Bruxelles, jusqu’au 17 juillet, met en avant le travail de la photographe Véronique Ellena et tisse des liens entre celui-ci et des jeunes émergeants de la scène belge. Le fil rouge : l’envie de rencontrer l’autre, de dialoguer avec lui après une année d’éloignement.

L’exposition est une rétrospective de l’artiste d’origine italienne à travers une sélection de différents projets datant de 1992 à 2000 : Les Supermarchés (1992-1993), Les recettes de cuisine (1993-1994), Les dimanches (1993-1994), Les grands moments de la vie (1997-1999), Le plus bel âge (1997-1999), Les cyclistes (1998) et Les habitants de Bruxelles (2000). Cette dernière série, jamais montrée auparavant, est exposée au public pour la première fois au Hangar et est étroitement associée à l’affection profonde que Véronique Ellena porte à Bruxelles et aux gens qui y vivent.

Les artistes émergeants exposés près d’Ellena viennent agrémenter son langage et poursuivent cette recherche d’histoires visuelles nous permettant de nous connecter à l’autre. Ils « montrent la vie sous tous ses aspects », comme le commente Delphine Dumont, directrice du lieu. « Il s’agit d’une sélection qui s’est faite naturellement, mettant en valeur des affinités différentes. Le fil rouge de cette sélection ? Les écoles belges », ajoute-t-elle. Du culte de la minceur au Japon aux confins de la Russie, en passant par l’exploration de la maternité, et le futur des fulgurés, Regarde mon histoire / Kijk naar mijn verhaal croise les regards de Vincen Beeckman, Téo Becher et Solal Israel, Elise Corten, Anne De Gelas, France Dubois, Antoine Grenez, Katherine Longly et Hanne Van Assche. Une collection d’œuvres croisant « ceux qui racontent les histoires des autres et ceux qui narrent la leur ».

De la fugue dans la nature pendant le confinement d’Antoine Grenez au culte de la minceur au Japon par Katherine Longly, en passant par les « fulgurés » de Téo Becher et Solal Israel, ces histoires immersives nous replongent dans la vasteté des histoires humaines et nous rappelle l’importance de les partager.

Source : Fisheye