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Les portraits intimistes et poétiques de Rochelle Marie Adam

Rencontre avec la photographe australienne Rochelle Marie Adam (plus de séries par ici), qui immortalise le passer du temps dans la vie quotidienne avec des portraits intimistes suspendus en dehors du temps. (Photo d’ouverture : © Rochelle Marie Adam)

Rencontrée au détour d’Instagram, Rochelle Marie Adam est une jeune photographe et artiste australienne. Avec Before this comes to pass, elle signe une série intimiste, en noir et blanc, qui met en avant la vie quotidienne de son entourage et tisse un éloge subtil à sa ville d’origine, Sydney. Grâce à son passé dans la mode à New York, elle donne vie à une galerie de portraits frappants mélangeant subtilement la pose, les outfits et une ambiance feutrée et accueillante, elle nous inclut dans les histoires de celles et ceux qu’elle photographie.

© Rochelle Marie Adam
Quelle est ta relation avec la photographie ?

J’utilise la photographie pour donner un sens au monde dans lequel je vis. Je trouve la photographie déroutante et fascinante. C’est un médium intéressant car plus je cherche à y trouver des vérités, plus je m’en éloigne. J’ai cessé d’essayer de trouver des vérités et je considère plutôt la photographie comme un moyen de projeter mes idées sur ce que je ressens à propos de l’espace et des gens qui m’entourent.

Quand as-tu commencé ?

J’ai commencé à prendre des photos lors de ma première année d’université. Avant cela, je n’étais pas sérieux, mais j’avais toujours un appareil photo avec moi pour prendre des photos de mes amis. Je suis allée à l’école d’art et en première année, nous pouvions expérimenter différents médiums avant de choisir notre spécialité. Mes amis étaient très intéressés par la photographie, alors ils m’ont poussé à m’y intéresser aussi, en me montrant leurs tirages en chambre noire, en m’emmenant à des expositions, etc. La photographie est devenue ma matière principale pour mon BFA.

© Rochelle Marie Adam
Peux-tu nous parler de ta série Before this comes to pass ?

La série a commencé en 2018 comme un moyen de se reconnecter avec une ville dans laquelle j’étais revenue, après une longue période d’absence. La façon dont je photographie les gens et les lieux m’a donné l’occasion de me connecter de manière plus intime. Je n’avais pas l’intention de faire un ensemble d’œuvres, cependant un an après avoir photographié de manière extensive, j’ai trouvé que le travail commençait à avoir du sens en tant que série.

Es-tu une personne nostalgique ?

Je suis une personne nostalgique, mais je suis également consciente que mes souvenirs me trompent souvent – tout comme une photographie peut le faire. Je me remémore de nombreux moments avec tendresse, mais j’oublie la difficulté et d’autres détails de chaque situation. Je suppose que c’est une chose romantique de réfléchir au passé de cette façon. La confusion autour de la nostalgie apparaît souvent dans mon travail – il y a une proximité, mais en y regardant de plus près, on peut voir qu’elle a été soigneusement composée. J’essaie de créer ma propre nostalgie, selon mes propres termes. Je suis très inspirée par la photographie vernaculaire et j’y fais souvent référence dans mon travail.

© Rochelle Marie Adam
Quels sont tes prochains projets et tes rêves ?

J’ai hâte de publier un livre qui sortira probablement vers décembre de cette année avec un nouvel éditeur australien. Je vais accepter plus de missions, y compris des commandes éditoriales de mode. J’aime l’idée de brouiller les pistes entre mes projets commerciaux et ma pratique artistique. Je pense que tout cela est important pour mon travail et pour développer ma façon de photographier.

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Source : Instagram

 


 

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