Jonas Daley nous embarque dans le désert de Gobi pour nous faire découvrir les magnifiques sources d’eau sulfureuse traditionnellement destinations thermales et attraction touristique majeure. Avec ces vues aériennes, il nous restitue la beauté du désert chinois et de ces sources d’eau chaude naturelles. Suivez Jonas Daley sur Instagram par ici. (Photo d’ouverture : © Jonas Daley)
Jonas Daley est un photographe indépendant originaire de Chine. Il travaillait auparavant comme directeur visuel et concepteur de production. Une caméra infrarouge modifiée est son partenaire le plus fidèle lors d’un voyage. Il observe souvent le monde à travers le viseur de la caméra infrarouge. Les couleurs fantastiques lui ont apporté de grandes inspirations pour la création. Jonas Daley a intégré les idées inspirées de l’observation dans sa propre création, donnant finalement naissance à ce style de réalisme magique : une couleur distinctive et indépendante qui utilise une imagination riche et une exagération artistique pour mettre en scène une « performance spéciale » de la vie réelle et transformer la réalité en une sorte de « réalité magique ». Pour Jonas Daley, cette réalité magique est sa source de beauté idéale et de rêves !
Dans sa dernière série photographique, Jonas est parti découvrir les Aiken Spring, des sources d’eau enfuies dans le désert chinois de Gobi. Ici, le soufre est omniprésent et forme des compositions colorées aux nuances magnifiques. Ce minéral, le cinquième le plus répandu sur notre planète, est mis à l’honneur dans la série, prise comme d’habitude aux infrarouges, cette fois en modalité aérienne.
Les sources de Aiken, connues comme « l’œil du diable », se trouvent dans la province de Qinghai et son une destination privilégiée de tourisme thermale. Cette région connue comme le désert de Gobi, placée entre la Chine et la Mongolie, se caractérise par ses dunes, ses montagnes et ses vastes canyons. Les sources d’eau chaude constellent ce paysage et certaines peuvent descendre jusqu’à plus de 2000 pieds sous la terre craquelée. La teneur en minéraux sulfureux a rendu la région environnante stérile.
La vallée est une aubaine pour les photographes comme Jonas : en effet, les différents minéraux composent des nuances colorées magnifiques oscillant du rose au orange, du bleuté au jaune. Le photographe développe une approche qui mélange photographique naturelle et magie, en choisissant de représenter la réalité embellie, remplie de rêverie.
Le rapport de Jonas à la photographie est physique. La géographie des lieux où il se rend le met au défi et l’inventivité des moyens déployés fait entièrement partie de son processus créatif.
« J’ai fait plusieurs voyages à travers la région avec mon véhicule tout-terrain, pour documenter les parties vallonnées de Gobi qui ressemblent beaucoup à la surface de la Lune. En raison des tempêtes de sable omniprésentes qui fouettent la région, ainsi que des cailloux sablonneux et de la terre meuble sous les pneus, il n’y a que peu de choses que j’ai pu faire sur les roues de nos véhicules tout-terrain. Les véhicules ne peuvent nous emmener que jusqu’à quelques dizaines de kilomètres à travers les collines sans fin. Pire encore, pour atteindre certains de nos points de vue prévus à l’avance, nous avons dû escalader montagnes après montagnes de précipitation » raconte-t-il.
Dans sa composition, minimalisme et couleurs nuancées dominent. Comme le photographe l’explique dans le magazine Culturamas, « dans le processus de recherche, d’exploration, d’enregistrement et de partage, la photographie consiste pour moi à montrer l’expression personnelle du photographe sur le monde et la vie, à enregistrer et explorer la réalité et à partager l’idée d’une histoire visuelle. »
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