Les finalistes du concours Professional Sony World Photography Awards 2022

Les finalistes du concours Professional des Sony World Photography Awards ont été dévoilés : le grand gagnant du concours global sera choisi parmi ces présélectionnés. Les photos des finalistes et présélectionnés seront exposées dans le cadre des Sony World Photography Awards à la Somerset House de Londres, du 13 avril au 2 mai 2022. (Photo d’ouverture : © Gideon Mendel, Professional competition, Environment, Finalist, 2022, Sony World Photography Awards)

Les Sony World Photography Awards 2022 dévoilent les finalistes et les présélectionnés du concours Professional. Depuis 15 ans, le concours Professional met en avant les séries de travaux remarquables à la fois sur le plan technique et de par leur interprétation originale de sujets contemporains. Le lauréat du Photographer of the Year 2022 sera choisi parmi les finalistes du concours Professional et annoncé le 12 avril. Une sélection de clichés réalisés par les photographes finalistes et présélectionnés sera exposée dans le cadre des Sony World Photography Awards à Somerset House, du 13 avril au 2 mai 2022.

Le président du jury Mike Trow a exprimé son bonheur de constater la diversité et la multiplicité de langages exprimés dans cette compétition : « À un moment, nous avons tous bien cru que la crise du Covid n’en finirait pas et que le monde serait à l’arrêt, mais après avoir passé toutes ces œuvres en revue, je peux dire qu’il n’en est rien. C’est à la fois grisant et une belle leçon d’humilité d’admirer autant d’œuvres venues de toute la planète » exprime-t-il. Les grands enjeux du monde contemporain sont tous représentés dans cette compétition, du réchauffement climatique à la pandémie, en passant par les luttes sociétales qui traversent nos sociétés actuellement.

Dans la catégorie architecture nous retrouvons Javier Arcenillas, qui présente une série de photographies de l’architecture étonnante et excentrique de la capitale du Kazakhstan. Nous découvrons aussi Yun Chi Chen, qui travaille avec des techniques de post-production numérique pour obtenir un effet de cyanotype traditionnel. Dans la catégorie, figure aussi Domagoj Burilović, qui exploite le photomontage pour montrer combien il est ironique que la nature reprenne ses droits sur les maisons de Slavonie, une région qui s’est enrichie au XIXe siècle grâce à l’exploitation des terres et des forêts locales.

Dans la catégorie créatif, nous avons Raphaël Neal, Sarah Grethe, Alnis Stakle qui traitent à leur façon du changement climatique, des relations parentales et du monde fragmenté qui nous entoure.

Dans environnement nous retenons Shunta Kimura (Japon) qui documente, avec Living in the Transition, l’impact du changement climatique au Bangladesh. Giacomo d’Orlando parle de l’urgence sous-marine avec Nemo’s Garden et Gideon Mendel revient sur les incendies tragiques qui ont frappé la Grèce, le Canada, la Californie.

Andrius Repšys, Lorenzo Poli, Gareth Iwan Jones sont les finalistes paysage : tous s’intéressent à notre rapport à l’environnement, en photographiant à la fois des arbres à la fois des paysages enneigés vus de hauts…

Dans portfolio, The Beauty of Humanity d’Anna Neubauer reflète le souhait de la photographe de s’éloigner des stéréotypes pour célébrer la diversité à travers une série de portraits contemplatifs. Hugh Fox présente est une série d’instants tranquilles du quotidien avec sa famille et ses amis lors de la pandémie. Le photographe commercial et éditorial Julian Anderson dévoile une sélection de portraits, de paysages et de natures mortes réalisés dans le cadre de commandes de magazines.

Dans portraits nous trouvons George Tatakis, qui s’intéresse aux habits traditionnels grecs ; Adam Ferguson, qui propose un travail sur le sort des migrants; Brent Stirton, qui photographie des chasseurs posant comme dans des peintures anciennes.

La catégorie sport met en avant Adam Pretty, qui saisit toute la tension et la liesse générées par les Jeux olympiques; Ricardo Teles qui documente un rituel funéraire des autochtones Xingus au Brésil, qui comprend une démonstration d’un art martial baptisé Huka-huka et enfin Roman Vondrouš, qui dépeint la ferveur et la dévotion dont font preuve les supporters du club de football Bohemians Prague 1905.

Dans la catégorie nature morte, Cletus Nelson Nwadike présente From Nigeria to Nässjö,  a dans laquelle il a photographié des objets dans la neige qui évoquaient en lui son foyer ; une manière pour lui de faire le deuil de sa mère, qui n’a pu obtenir de visa pour venir le voir et rencontrer sa famille. Haruna Ogata et Jean-Étienne Portail ont créé des sculptures abstraites et bigarrées dont ils ont tiré une série de compositions graphiques élégantes. Concordia, par Alessandro Gandolfi, s’attarde sur une série d’objets exhumés des ruines du Costa Concordia.

Pour la catégorie faune et nature, Milan Radisics, retrace les observations nocturnes quasi quotidiennes que le photographe a réalisées pendant huit mois pour photographier un jeune renard qui visitait son jardin. Absolute Beginner par Oana Baković est une série de clichés témoignant de la grande variété et de la beauté de la flore qui prospère dans la région où vit la photographe. Exotic Appetite -Inside the Italian Exotic Animal Trade, de Federico Borella, photojournaliste et lauréat du prix Photographer of the Year 2019, s’intéresse au commerce méconnu des animaux exotiques vivants en Italie, où ils sont exposés et vendus pour des sommes faramineuses.

Les lauréats des concours Student, Youth, Open et Professional des Sony World Photography Awards 2022 seront annoncés le 12 avril 2022, et leurs œuvres seront exposées à Somerset House, Londres, du 13 avril au 2 mai 2022. Pour en savoir plus sur les lauréats et les candidats présélectionnés, rendez-vous sur www.worldphoto.org.

Source : worldphoto.org