Photographe touche-à-tout et curieux, Little Shao l’est aussi vis-à-vis de la technique et de la technologie. Entretien autour de sa pratique de la photographie. (Photo d’ouverture : Neguin on the Yamuna River – New Delhi – © Little Shao)
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis Little Shao. J’ai commencé par la photographie de danse. Cette dernière nécessite une technique particulière pour capturer avec justesse les mouvements et les positions du corps. Elle a définitivement eu une grosse influence sur ma pratique photo. C’est elle qui amène cette fraîcheur et ce dynamisme dans tous les univers que je photographie.
Comment définiriez-vous votre ou vos styles photographiques ?
Danse, portrait, paysage, street photographie avec ses photos « volées »… j’aime n’entrer dans aucune case particulière. Je suis un touche à tout qui aime photographier un monde de couleurs. Difficile de parler de soi… les mots qui reviennent le plus souvent à mon propos sont justement un univers très coloré. Un univers intégrant du mouvement et du dynamisme tout en y gardant une touche de grâce et de légèreté.
Mon influence et inspiration viennent des super héros, et plus globalement du monde cinématographique (la science-fiction et l’univers fantastique notamment).
Quel est votre parcours ? Comment avez-vous commencé la photographie ?
Je suis un photographe autodidacte depuis 2003. Après avoir travaillé dans l’IT et la finance, j’ai sauté le pas et je suis devenu professionnel en 2012.
La photo était une passion et un art complémentaire à mon amour de la danse avec une appétence toute particulière pour le Breakdance et Hip-Hop. Grâce à un long combat qui a consisté à rendre hommage et à élever l’image de cette culture Hip-Hop, j’ai acquis une reconnaissance et une notoriété mondiales de cette communauté. Aujourd’hui je continue à couvrir les plus grands évènements de danse internationaux. J’ai également la chance de pouvoir participer à des projets variés dans le domaine du sport, la musique et la mode…
Des exemples précis ?
Oui, bien sûr ! Matt Pokora, Gims, Kendji Girac, Puma, Nike, PSG, Yves-Saint-Laurent, Red Bull avec son BC One.
Quel regard portez-vous sur le monde de la photo et le marché de la photographie ?
C’est un univers des plus inspirant. Chaque photographe est source d’inspiration pour moi dès qu’il partage son univers en images de manière sincère et créative. Chaque regard proposé nous permet de voyager. Il est impossible d’être réellement en immersion partout.
Quant au marché de la photo, il s’agit d’un autre sujet. À partir du moment où l’on devient professionnel, l’argent entre en jeu. Il faut en avoir conscience et réussir à équilibrer les différents projets pour réussir à en vivre. Ceux qui nous tiennent le plus à cœur où nous inspirent le plus, ne sont parfois pas ceux qui sont le plus « rentable » et d’autres fois si… Une équation complexe qu’il faut réussir à équilibrer en étant à l’écoute, disponible et polyvalent en faisant souvent office de photographe et de vidéaste. C’est un métier passionnant où il faut sans cesse être sur la brèche. Après, il y a tellement de contenus, le marché est vaste… je trouve qu’il y a une réelle effervescence.
Sur quel(s) projet(s) travaillez-vous ? Projets à venir ?
Actuellement, je suis plutôt sur des projets vidéos, notamment un court métrage. Mais je vais également rapidement être sur un grand projet pour promouvoir la scène du Breaking pendant l’année 2023. Un projet qui s’inscrit dans le cadre des JO de Paris 2024.
Comment avez-vous rencontré Samsung ? Comment est née votre collaboration ?
C’était le fruit du hasard. Je cherchais des partenaires au moment de mon exposition « Danse à Paris« . Une exposition en collaboration avec la mairie de Paris et pour mes 10 ans d’activité professionnelle. Le plus grand projet artistique de ma vie à ce jour ! Il consistait à créer des visuels de danseurs dans les lieux iconiques et emblématiques de Paris. Cette exposition a été affichée pendant deux mois en extérieur en plein centre de Paris (Rue Rivoli et sur les Berges de Seine). À ma grande surprise, vu l’urgence et les délais courts, Samsung a accepté de m’accompagner… C’était un coup de pouce afin de m’aider en partie à financer mes tirages et également me donner de la visibilité sur leur plateforme.
Vous êtes désormais ambassadeur Samsung. En quoi cela consiste-t-il ? Comment cela se traduit au quotidien ?
J’utilise leur nouveau moniteur ViewFinity S80P pour les retouches liées à mon activité de photographe. Je teste leurs écrans et offre à Samsung mon expérience utilisateur. Je suis également présent lors d’événements Samsung qui peuvent se rapprocher de mon univers. Récemment, j’ai ainsi fait un shooting éditorial avec un joueur de l’équipe de e-sport Karmine Corp.
Je ne cache d’ailleurs pas qu’un gamer sommeille en moi ! Une opération qui m’a permis de réunir deux de mes passions. Samsung m’a aidé à renforcer mes visuels grâce à la mise à disposition de matériels. Ce n’est d’ailleurs pas le seul constructeur qui m’accompagne. Nikon et Profoto constituent mes autres partenaires.
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