Hot Spot Ailleurs: Le Prieuré de Saint-Orens

L’urbex n’a plus de secret pour vous mais qu’en est-il de la rurex? En effet, les villes n’ont pas le monopole des bâtiments abandonnés et bons nombres de ruines, historiques, industrielles ou souvent agricoles peuplent le paysage rural.

Dans cette optique, j’aimerais partager avec vous un petit coin d’histoire, particulièrement photogénique, perdu dans un vallon boisé.

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Aujourd’hui: Le Prieuré de Saint-Orens à Ortiac – Hautes-Pyrénées

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Où c’est? Comment on y va?

Le prieuré de Saint-Orens se situe dans le sud-ouest, plus précisément dans les Hautes-Pyrénées (65), non loin de Lourdes et d’Argelès-Gazost. Administrativement, il dépend du hameau d’Ortiac, dans la commune de Villelongue.

Depuis Lourdes, prenez direction Argelès-Gazost via la voie rapide. En fin de voie rapide, Villelongue est indiquée, entrez dans le village et continuez à monter jusqu’à Ortiac. Vous pouvez laisser votre voiture directement dans le village et continuer à pieds ou pousser encore un peu.

Si vous choisissez cette dernière option, il faudra faire un petit kilomètre de piste: serrez les fesses, ayez confiance en vos amortisseurs et vous devriez rapidement voir un panneau de chemin de randonnée indiquant le prieuré.

Ici, plus d’alternative, il faut chausser les chaussures de rando et s’élancer sur le chemin menant plus loin au lac d’Isaby (également indiqué sur le panneau). La marche est courte mais intense, comptez un petit quart d’heure de grimpette bien raide dans la forêt avant d’atteindre les ruines.

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Comment c’est? Pour photographier quoi?

D’après les informations que j’ai pu trouver, le prieuré serait le plus ancien du département. On estime sa fondation au IXème siècle puis il connut des époques plus ou moins fastueuses avant d’être définitivement abandonné peu avant la Révolution. La vocation du site devint alors agricole, a priori jusque dans les années 60.

La zone n’est pas très grande mais plusieurs corps de bâtiments se distinguent. L’ancienne abside tout d’abord: constituée de trois alcôves, elle est quasi complètement détachée du reste des ruines à tel point qu’on dirait juste un mur posé là.

Viens ensuite ce qui devait être la fin du corps de l’église, à l’opposé de l’abside. Cette partie est relativement haute et semble fortement instable, mieux vaut donc la photographier à distance raisonnable, surtout si le vent est de la partie.

Pour terminer, restent tous les bâtiments, probablement agricoles, dont il ne reste parfois que les fondations: anciennes granges et murs d’enceinte principalement.

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Attention: le site est privé et l’accès normalement interdit, une association est d’ailleurs en charge de sa rénovation. Si vous y pénétrez, respectez les règles habituelles de savoir vivre et laissez le lieu dans l’état où vous l’avez trouvé.