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Lense

L’amour du bitume, avec Sam Schubert

Ah la Ville: lieu impersonnel et sans pitié, terre d’individualisme où trône le méchant urbanisme et ses vilaines tours grises…

La jeune photographe américaine Samantha Schubert ne s’avoue pas vaincue: elle a décidé d’apprendre à l’aimer, sa ville. Et pour ça, elle se jette en plein dedans.

Ca se passe à Baltimore, et ça s’appelle simplement Learning To Love The State I’m In.

…………………………

« Conquérir les paysages« , « Le nid« , « Le bloc« : les titres des différentes séries de Sam Schubert disent bien ce qui préoccupe cette étudiante en photo au Maryland Institute College of Art.

Ayant grandi au milieu des forêts du nord de l’état de New York, elle se retrouve étrangère à Baltimore mais avec un sens de l’observation aiguë, un regard pointu sur les changements de l’environnement. Les paysages de la ville se façonnent et se modifient sans cesse. Comment s’approprier l’espace qui nous entoure? Comment « faire corps » avec l’extérieur?

Dans l’intimité de son appartement ou devant les barres d’immeubles , elle ajoute des corps qui se contorsionnent, s’étirent, sautent, disparaissent.  En jouant avec l’architecture, les angles, les perspectives,  Sam Schubert redonne des courbes et de la souplesse aux environnement (trop?) géométriques.

Et un peu de poésie dans ce monde de brutes.

 

 

 

 

Allez à vous: montrez-nous comment vous aimez votre ville.

 

via

+ le site de Sam Schubert

commentaires

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[…] le nouveau synonyme du bien-être. L’occasion de renouer avec l’environnement, de faire l’amour au bitume et de câliner les pistes de course. Plus doux qu’un cours de yoga mais moins gênant […]

Il y a 12 ans et 9 mois

L’idée, bien qu’étant vue, re-vue, re-re-vue, … reste intéressante mais la réalisation la bloque un peu, c’est dommage.

Il y a 12 ans et 10 mois

D’accord avec Maxime, on à vu ça des 100ène de fois et ça n’ajoute rien d’intéressant…

Il y a 12 ans et 10 mois

Pas franchement décoiffant tout ça…
Comme d’autres plus haut, j’ai l’impression de photos banales et non composée dans lesquelles on a balancé une pauvre fille pour faire croire à la réflexion. Le résultat est très plat, vide et s’oublie vite. Dommage, il y a à faire.

Il y a 12 ans et 10 mois

Sur Baltimore je vous conseille Patrick Joust qui ne joue pas avec cette ville mais qui l’arpente sans cesse. Pour reprendre la réponse ce matin à la radio du cinéaste chinois Wang Bing il « filme(photographie pour Patrick Joust) les faits rien que les faits ». Du coup devant nous s’offre en une longue série esthétique un aperçu de la vie américaine dans une ville « lambda ».
http://patrickjoust.tumblr.com/

Il y a 12 ans et 10 mois

J’aime bien l’idée, même si c’est du déjà vu. Dans le concept, ça me rappelle un peu ce qu’avait fait Ruben à la Défense . avec sa série Immaculate :http://rubenbrulat.com/Immaculate
Certes, la réalisation et la démarche de Ruben étaient un poil plus poussées, mais ça m’y fait penser.

Il y a 12 ans et 10 mois

Ah, je trouvais ça plutôt chouette.

Il y a 12 ans et 10 mois

Alors je suis vraiment perplexe.
Effectivement les photos ne m’intéressent pas : je ne vois pas de perspective intéressante où m’accrocher, pas de profondeur où plonger, pas de cadrage pour élargir le champ des possibles, c’est plat et morne. De prime abord en tout cas.
Par contre les personnes flasques et mous dans cette platitude, qui ne relèvent rien mais ajoutent une touche d’étrange dans ces scènes fades, je n’arrive pas à savoir si ça m’intéresse pour le côté morbide ou si c’est simplement un concept d’une accablante pauvreté.
Du coup ça fait 5 fois que je regarde ses photos et je me demande si à force de les regarder, on ne finit pas lobotomisé, prêt à se rouler en boule en pleurant devant la cruauté du monde et la décadence des corps.
Laissez-moi réfléchir encore un peu.
Non, finalement, c’est vraiment chiant.

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Martin
Il y a 12 ans et 10 mois
Il y a 12 ans et 10 mois

Je suis tout à fait d’accord, réalisation plutôt pauvre qui ne suffit pas à mettre en valeur l’idée. Cadrages très perfectibles, respect des perspectives à repenser, traitement (volontairement ?) cheap.
amha on ne peut pas faire ce type de photo contemporaine, interrogatrice et poétique sans une réalisation léchée.

Il y a 12 ans et 10 mois

Je vais être plus nuancé que les commentaires précédents mais je n’en pense pas moins.
L’idée est très intéressante et je pense qu’en creusant plus on peut réaliser un projet intéressant, là où ça bloque c’est clairement dans la réalisation.
Surtout quand il est dit « En jouant avec l’architecture, les angles, les perspectives, Sam Schubert redonne des courbes et de la souplesse aux environnement ». En voyant les images je ne vois pas vraiment la mise en valeur par les angles et perspectives.
Ex la photo avec façade brique et portes vertes ou celle avec la forêt en arrière plan. J’ai vu des images de « planking » mieux réalisées que celle de cette Sam Schubert.

Bref sujet intéressant mais résultat décevant. Bon elle est encore jeune, elle pourra surement améliorer cette partie 🙂

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polpaulin
Il y a 12 ans et 10 mois

la réalisation est terne et éteinte , c’est ce qui s’appelle aujourd’hui être objectif alors que c’est dépressif

l’idee ne me derange pas il n’y en a pas

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monsieurzenein
Il y a 12 ans et 10 mois

Moi c’est pas tant l’idée qui me dérange.Chacun se fait son avis la dessus. Mais je trouve la réa « Pauvre ». Je suis pas un expert, mais pour faire passer cette poésie il manque quelque chose point de vue technique.

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polpaulin
Il y a 12 ans et 10 mois

mais que c’est chiant ce genre de photos qui poussent un peu partout où il faut avoir une pauvre idee pour croire faire different dans le tout pareil

c’est mauvais

Il y a 12 ans et 10 mois

la réalisation laisse franchement à désirer et le concept est vu et re-re-re-re-re-re-re-re-re-re-vu.

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