Tristement célèbre pour sa photo prise lors d’un attentat en plein fête chiite à Kaboul, Massoud Hossaini expose actuellement son travail au Festival International du photojournalisme de Perpignan. L’occasion pour le photographe afghan de revenir sur l’histoire derrière ce cliché coup de poing.
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Depuis l’attentat suicide du 6 décembre 2011, la vie de Tarana (la jeune fille en verte au centre du drame) se trouve lié à celle du photographe de l’AFP Massoud Hossaini. Ce qui devait être à l’origine une photo de liesse populaire au coeur de l’Achoura s’est transformé brusquement en carnage. 54 morts, environ 150 blessés, et l’histoire d’un traumatisme que le photographe raconte sur le site du Monde (en français, vous pouvez y aller sans crainte).
Malgré le choc des images, Massoud ne retouche quasiment pas la photo et l’envoie tel quel au bureau de l’AFP dont il dépend, sans se douter de son impact autour du monde dans les heures qui suivent sa diffusion, devenant alors la nouvelle image « breaking news » représentative des conflits afghans.
A ce jour la préoccupation principale du photographe reste la question du retrait des troupes internationales annoncé pour 2014. Inquiet, il présage une nouvelle montée de violences et le retour des conflits avec le Pakistan.
La photo quant à elle a remporté quatre prix dont le deuxième prix au World Press Tour 2012 et le Pulitzer en avril dernier, décerné pour la première fois de son histoire à un afghan.
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+ Massoud Hossaini raconte son traumatisme
3 commentaires
Ajouter le vôtreIt’s a plsuraee to find someone who can think so clearly
Bon, bon, bon…. pas gai du tout.
Bon, c’est dur aujourd’hui sur le site. Mais c’est ce qui me rend toujours aussi admiratif sur les photographes de terrain.