Si à la base Facebook est un simple réseau social qui a pour but de mettre en relation les gens, le côté marketing et son potentiel publicitaire sont rapidement devenus une évidence pour ceux qui cherchent à communiquer un message. Afin de promouvoir son travail en tant que photographe, Facebook est devenu un outil incontournable. Mais comment maximiser son audience ? C’est la question que s’est posée un photographe de mariage.
Photo Trevor Dayley
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Dans un article sur Fstoppers, Trevor Dayley s’est interrogé sur le meilleur moyen d’élargir sa cible et de toucher un maximum de personnes via ses publications.
Si l’on en croit les différents test, il semblerait que Facebook ne partage les publications qu’à 10% de votre audience. Cependant, ce photographe de mariage possède plus de 26 000 fans sur sa page et généralement ses publications atteignent 40% des ses followers.
Il dévoile que ce ne sont pas ses photos de mariage qui touchent le plus ses fans, mais les photos de son quotidien. Il explique cela tout simplement, « Est-ce que les gens qui surfent sur Facebook sont réellement intéressés par des photos de mariés qu’ils ne connaissent même pas ? A moins que ceux-ci planifient leur propre mariage, je suppose que non. »
Une fois ce constat fait, pourquoi se concentrer uniquement sur les clichés professionnels ?
Il a alors remarqué que ce qui fonctionnait le plus était les photos de son quotidien : ses enfants, ses animaux de compagnie ou toutes les petites choses de la vie.
En général, il obtient 150-200 likes sur une photo, mais le cliché ci-dessous de ses enfants jouant sous la pluie à obtenu 738 j’aime.
Photo Trevor Dayley pour Fstoppers
Un matin, il s’est réveillé aux côtés de son fils qui dormait dans une drôle de position. Il s’empare alors de son téléphone et capture un simple selfie. Résultat 686 likes.
Photo Trevor Dayley pour Fstoppers
Une photo de sa fille jouant au baseball alors que le soleil se couche ? 1356 likes et une portée de 19 032 personnes atteintes.
Photo Trevor Dayley pour Fstoppers
Une photo de son chat en pleine imitation d’un ninja ? 1120 likes, 119 commentaires et 47 partages.
Photo Trevor Dayley pour Fstoppers
Il l’avoue lui même, ces photos n’ont rien d’extraordinaire, mais cependant, c’est ce genre de clichés qui fonctionnent le plus sur ses fans. Il explique alors la mécanique de Facebook : Si l’un de vos amis/fans aime une de vos photos, votre prochaine publication aura plus de chance d’apparaître dans le journal de celui-ci.
C’est ce qu’il appelle à juste titre « l’effet boule de neige ».
Une fois ces constats faits, et une fois accepté que ce ne sont pas ses photos professionnelles qui remportent le plus de succès, la conclusion vient d’elle même.
Pour Trevor Dayley, le clef de la « communication » sur Facebook ne provient pas de la mise en avant de votre travail ou de votre talent. Il faut être proche de votre audience, dévoiler les coulisses de votre vie et créer un lien qui se rapproche plus de l’amitié que de la simple promotion. Dans son article, il cite la métaphore intéressante de Gary Vaynerchuck qui compare Facebook à un match de boxe. Si vous ne donnez que des crochets du droit (vos meilleures photos), les gens vont tomber dans l’habitude et s’en lasser. Si vous changez, lancez de petits jabs (des photos de famille, d’animaux, du quotidien), votre adversaire sera moins préparé à recevoir votre meilleur crochet/photo.
En conclusion, il s’agit donc de créer une communauté, d’entretenir une relation avec des gens qui pourraient être vos amis. Tisser des liens et partager son quotidien apparaît être le meilleur moyen pour Gary Vaynerchuck de promouvoir sa page et finalement… son travail.
Si cette « technique » touche les photographes, elle s’adapte aussi pleinement à tout ce qui est professionnel, comme par exemple pour les marques. Facebook peut rapidement apparaître comme une prairie envahie de 4×3 publicitaires, dans laquelle personne n’a réellement envie de se balader. Le meilleur moyen de partager et de promouvoir son travail est donc de comprendre et de fédérer une communauté et d’être proche de son audience. Et si la clef était alors de ne pas se vendre ?
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+ via Fstoppers
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