Depuis l’apparition de Photoshop et de Lightroom, l’édition de la photographie est à la portée de tous. Mais bien avant ça, la magie opérait dans la chambre noire. La preuve avec quelques clichés cultes…
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Certaines photographies ont marqué les mémoires. Et derrière de grands noms de la photo, se cachent souvent des magiciens de l’ombre qui ont transformé ces images. Dans la chambre noire de Magnum, dans laquelle il continue d’officier, Pablo Inario a travaillé sur de nombreux clichés iconiques. Et quand il dévoile quelques photographies dont le développement a été réalisé dans cet endroit, on se rend compte du travail d’orfèvre entrepris.
Plus que de la manipulation, de l’art.
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+ via The Lirerate Lens / Gizmodo / Petapixel
14 commentaires
Ajouter le vôtreJ’ai longtemps développé le n&b chez moi et j’ai un immense respect pour ces tireurs-magiciens… !
@ phg
Tu peux te lancer.
La technique est très simple.
Sur ces clichés tu as à faire à des pros, pas de quoi être intimidé.
Eric
Et merci à Lense pour cet article qui permet d’apercevoir la technique…
@Bucher, moi qui espère me lancer dans le développement… ça m’intimide.
a méditer
Ca n’est pas nouveau la retouche photo !!!
j’ai fais ce type de travail…en clicherie, les clients demandais des corrections telle que sur ces clichés et a nous, les magiciens de réaliser avec des caches que l’on secoué avec des filtres jaune,orange,vert qui modifiaient le passage de la lumière puis avec des pinceaux pour atténuer l’action du révélateur ou au contraire en chauffant une zone pour en accélérer son travail et bien d’autres « »secret » de cuisine qui nous conduisaient au résultat demandé ….oui il y avait énormément de chute car le résultat final ne correspondait pas à la commande !
Ces marques sont-elles les instructions originelles ou des rajouts a posteriori ? Je n’ai jamais vu de telles indications, d’ailleurs seule une personne particulièrement au fait du tirage pourrait les envisager… et encore, on est dans le domaine du flou, de l’essai avec un gros volume de gâchis ! J’ai pratiqué suffisamment ce sport pour savoir qu’il était en pratique pas possible de programmer un résultat, on pouvait seulement l’imaginer.
Il ne faut pas confondre avec Photoshop, lorsque l’on pratique cet exercice, le résultat n’apparait qu’après le développement, c’est du travail à l’aveugle où le temps d’exposition de chaque zone influe.
c’est vrai que ça aurait été mieux de vraiment voir le avant/après, là avec les gribouillis on ne voit rien!
J’ajouterai @lesphotosdezian que ça pouvait aussi être des valeurs de contraste en + ou en -, du coup ça voulait différents masquages à différents grade… De la magie, clairement!
lesphotosdezian: Oui!
Donc, vives les gribouillis!
Je pense que les gribouillis sont des secondes en + ou – et que les tracés sont des zones de masquage (petits bouts de carton découpés (ou de photos) utilisés à bout de fil de fer ou autre sous l’agrandisseur pendant l’exposition. Un peu plus compliqué que les curseurs à balader, mais le résultat en valait la peine. Un vrai plaisir pour une PDV qu’on bichonne.
Ce qui aurait été intéressant c’est d’expliquer ces « gribouillis », le sens de ces annotations, et la manière dont il arrivait à travailler des zone aussi fines que des yeux ou un nez !
Cela n’est pas nouveau, mais à ce niveau de précision sur les contrastes et luminosités, c’est en pratique impossible à obtenir a posteriori.