Pour terminer la journée, offrons nous un léger goût de vacances et partons en voyage à Ko Samui, une île du golfe de Thaïlande en compagnie du photographe Laurent Nivalle. Des rues aux endroits plus sauvages, découvrons cet endroit non sans une touche cinématographique.
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Laurent Nivalle, qui avait déjà été évoqué dans les colonnes de Lense, a bien voulu nous accorder quelques minutes pour parler de sa série Streets of Koh Samui, le récit photographique d’un voyage qu’il a effectué l’été dernier.
Raconte-nous cette série et la façon dont tu as procédé pour capturer ces images.
« Cette série provient d’un voyage de quinze jours que j’ai effectué pendant l’été dernier. De nombreux clichés ont été capturés depuis la voiture lors des déplacements. C’est ce que l’on appelle la « drive-by shooting », cela permet de photographier des points de vu différents et de voir des moments devant lesquels on ne s’arrête pas forcément. Et puis l’effet de vitesse et de reflet dans les vitres s’avère parfois intéressant ».
Quelques mots sur l’aspect cinématographique :
« Je suis un grand fan du rendu cinématographique. Je trouve que cela renforce ce qui se passe dans l’image et je trouve que cela transporte parfois le sujet. Certains adorent, d’autres détestent, mais j’aime l’idée qu’une image d’un coin de rue ressemble à une image de cinéma, avec une véritable atmosphère ».
Pourquoi avoir mêlé le noir et blanc et la couleur ?
« Je suis un grand fan de noir et blanc et si je m’écoutais, je ne ferais que ça. Mais j’aime aussi le côté couleur et les tons que l’on retrouve sur les pellicules cinéma et photo. Pour cette série, je n’ai pas vraiment réfléchi, il s’agit juste de photos de vacances, une série personnelle. Je me suis donc laissé aller aux tons qui me paraissaient les plus marquants ».
Quelles sont tes inspirations ou le genre de photo que tu préfères pratiquer ?
« Je suis connu pour mes photos de voitures ou de mode, cependant, je n’ai pas de genre préféré. J’aime la photographie au sens large et même si je suis inspiré par la mode ou le cinéma, impossible de choisir un genre unique. Que ce soit la mode, l’humain ou les paysages, je suis juste un passionné de photographie et pour ne pas tourner en rond, je pense qu’il est bon de s’essayer à tout. Cela permet de garder un regard frais. Et même si je fais de la photo pro, le fait de considérer avant tout la photographie comme un hobbie, c’est cela qui permet de garder la passion ! »
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