Des images et des hommes, Bamiyan 20 ans après
À propos de l’événement
Ce qu'il faut savoir
Le 11 mars 2001, les Talibans qui avaient pris le pouvoir en Afghanistan, organisaient la destruction de deux bouddhas monumentaux de 38 et 55 m de haut, sculptés dans les roches des hautes falaises de Bamiyan. Des œuvres d’une valeur universelle, témoins de l’extraordinaire vitalité de l’art bouddhique de cette vallée, située sur la route de la soie et ouverte à toutes les influences, indienne, grecque, romaine…
20 ans plus tard, le Musée national des arts asiatiques – Guimet a choisi de commémorer la destruction du site de Bamiyan à travers une exposition présentant des œuvres archéologiques majeures retrouvées sur cette falaise afghane. Des photographies du plasticien Pascal Convert éclairent la richesse de ce patrimoine de façon contemporaine. L’exposition rend hommage à Joseph et Ria Hackin, archéologues de Bamiyan et conservateurs du musée, disparus il y a 80 ans. Le MNAAG présentera une série d’œuvres archéologiques uniques retrouvées dans cette falaise afghane, du Gandhara à la période islamique. On y découvrira notamment deux mains de bouddhas monumentaux ayant conservé des restes de feuilles d’or.
À travers les vestiges archéologiques, les relevés de peintures et vestiges de peintures originales, les créations contemporaines de Pascal Convert, les films et les documents d’archives (documents de fouilles, lettre de ralliement des Hackin au Général de Gaulle) présentés, l’exposition raconte l’histoire du site de Bamiyan et sa vitalité culturelle du 6ème au 13ème siècle, la base doctrinale qui a conduit à la destruction du site en 2001 mais aussi la terrible actualité des faits avec les destructions d’autres sites inscrits au patrimoine de l’Humanité.