Guy Bourdin – L’image dans l’image
À propos de l’événement
Ce qu'il faut savoir
Avec son surréalisme, son humour vif et une approche radicalement nouvelle, Guy Bourdin a bouleversé la scène de la photographie. Qu’il soit éditorial ou publicitaire, son travail, caractérisé par une intensité dramatique et par un inlassable perfectionnisme, a brisé les conventions esthétiques. Le Centre d’art Campredon a la fierté de présenter l’exposition L’image dans l’Image, exceptionnelle plongée dans l’œuvre de Guy Bourdin, légendaire photographe et peintre.
Des générations de photographes et artistes visuels contemporains trouvent en Bourdin une source d’inspiration. Son influence, qui a traversé le temps et transcendé les flux et les reflux de la mode, inscrit son travail dans le contexte de l’art moderne.
« C’est Guy Bourdin qui m’a donné l’envie de faire des photos de mode. Je l’admirais, je le connaissais et je l’aimais, lui et sa manière d’être, tellement indépendants de tout et de tous. Il savait associer avec une telle liberté l’image et la marque pour laquelle il travaillait ! Le message servait de trampoline à son imagination. J’aimais sa fantaisie, son intégrité, son amitié. Il a donné naissance à un regard nouveau sur la mode, qui autorise désormais le photographe à exprimer ses sentiments, d’où son influence sur de nombreux artistes. » Sarah Moon
L’image dans l’Image présente un grand nombre des œuvres les plus significatives de Guy Bourdin, parmi celles réalisées avec son modèle favori, Nicolle Meyer. L’exposition juxtapose des clichés emblématiques et des polaroids, qui apportent un éclairage sur le processus créatif de l’artiste et sur son talent visionnaire.
Pendant plus de quarante ans, le travail de Guy Bourdin a redéfini les limites de la photographie de mode contemporaine. Aujourd’hui encore, il inspire et enflamme les créateurs. Autodidacte, Bourdin consacra son existence à toutes sortes de quêtes artistiques. La photographie de mode lui servit de médium pour explorer des univers situés entre l’absurde et le sublime.
Shelly Verthime, Commissaire de l’exposition