Reimagining the Black Identity
À propos de l’événement
Ce qu'il faut savoir
A l’occasion de Black History Month, la Fondation des Etats-Unis est ravie de présenter l’exposition Reimagining the Black Identity de Rebecca Arthur, actuellement artiste en résidence à la FEU et l’une des récipiendaires de la bourse jointe Fulbright-Harriet Hale Woolley cette année. Le programme Fulbright, la FEU et HHW ont lancé un nouveau partenariat en 2019 pour financer entièrement un.e musicien.ne américain.e et un.e artiste plasticien.ne chaque année à Paris. Le programme a pour objectif de fournir aux artistes le meilleur environnement possible pour travailler sur leurs projets pendant une année universitaire. En plus d’une généreuse bourse mensuelle, les boursiers bénéficient d’un accès gratuit à un studio à la FEU. Ils participent aussi activement au riche programme culturel de la FEU.
L’exposition Reimagining the Black Identity aura lieu du 6 au 27 février et ouvrira le mercredi 5 février dans le cadre d’Art-Hop-Polis.
« En tant que Noire américaine, mon identité noire a toujours été au premier de plan dans ma façon de me présenter au monde et elle a perpétuellement été le sujet de mes photographies. Il y existe une grande différence entre Français et Américains dans l’appréhension de l’identité, et à mon arrivée ici, toute la perception que j’avais de moi-même a été bouleversée par cette disparité.
Au cours de mon séjour en France, je me suis présentée d’abord comme une Afro-Américaine, avant devenir Noire américaine et finalement juste Américaine – je ne m’étais jamais qualifiée ainsi jusqu’à présent. Cette façon de m’auto-définir a fait surgir en moi des élans de patriotisme. Mais en même temps, cela a effacé une partie de l’identité noire que je parvenais tout juste à saisir, en plus de l’effacement qui a lieu par le simple fait d’être noire aux Etats-Unis.
J’ai rencontré plusieurs personnes qui ont eu le même ressenti que moi vis-à-vis de leurs identités diasporiques, et qui m’ont ouvert leurs portes afin que je puisse écouter leurs histoires de Noirs en France. Ces photographies montrent ceux avec qui j’ai interagi, aux côtés d’autoportraits qui reflètent la formation de mon identité au fur et à mesure que je découvre le rôle que ma couleur de peau joue en dehors des Etats-Unis et au sein d’une nouvelle structure de perception. »