Ruth Orkin – Expressions of Life

Ruth Orkin : Expressions of Life (Expression de la Vie) est une célébration du centenaire de la naissance de l’artiste, avec certaines de ses photographies les plus célèbres : American Girl in Italy (1951), Bernstein in Green Room, Carnegie Hall, NYC, (1950), et Einstein at Princeton luncheon, NJ, (1953), entre autres.

Ruth Orkin (née en 1921 à Boston, MA ; décédée en 1985 à New York, NY) était une photojournaliste et cinéaste qui a documenté la nature gestuelle de l’expression humaine. Ses photographies sont devenues des capsules temporelles de l’émotion, du mouvement et de l’empathie de ses sujets, avec un œil vif pour capturer l’essence pure de la vie.

Orkin a grandi pendant l’âge d’or d’Hollywood et est devenue la première « coursière » aux studios MGM en 1941. Son intérêt pour le cinéma a conduit à une approche brillante de la photographie, car elle a photographié en séquence, créant des bandes et des récits d’étrangers vivant des moments magiques. dans une vie quotidienne apparemment ordinaire.

Expressions of Life est une chronique émouvante, inspirante et romantique de la carrière d’Orkin, présentant des photographies marquantes de son travail à Hollywood, à New York, en Israël et en Italie. L’exposition dépeint ses observations de l’esprit humain dans diverses dynamiques urbaines – des photographies de son voyage cross-country monumental à vélo à 17 ans et dans les coulisses des studios MGM, aux aventures européennes et aux moments spontanés et cinématographiques de New York City – et confirme Orkin comme un maître de l’intimité, de la chaleur et de l’audace derrière l’appareil photo.

La directrice des expositions, María Sprowls Cervantes, dit :

Le travail de Ruth amène la notion de contact au niveau le plus contemporain au cours d’une période cruciale dans le temps. Ses photographies capturent la réalité et la beauté des moments éphémères des contacts humains, dont une pandémie mondiale nous a privés. Son appareil photo rendait éternel l’instant subtil d’une main tendue tendrement pour caresser le dos d’un amant lors d’une journée à la plage, ou d’un public ému par un concert allongé les uns près des autres sur l’herbe fraîche. Les étreintes quotidiennes se sont raréfiées et New York a été appelée à devenir une ville fantôme, mais Ruth nous rappelle les qualités cinématographiques de la ville ; de la beauté dans l’attente avant le voyage, des soupirs collectifs lors d’un concert, de l’acte intime de s’embrasser en public.

Cette exposition est organisée par María Sprowls Cervantes, directrice des expositions de Fotografiska New York, avec le généreux soutien de Mary Engel, directrice des archives photographiques Ruth Orkin.