Sylvain Gripoix au Pavillon Carré de Baudouin

Du 24 mai au 31 août, le Pavillon Carré de Baudouin, situé dans le 20ème arrondissement de Paris, accueille le photographe Sylvain Gripoix.

Connu pour ses portraits et ses collaborations avec des nombreux musiciens jazz, Sylvain Gripoix présente sa première exposition monographique au Pavillon Carré de Baudouin, dans le 20e arrondissement de Paris, du 24 mai au 31 août. Une promenade dans les rues des villes qu’il sillonne, de Cuba à Paris, en quête des détails qui rendent extraordinaire notre quotidien.

L’exposition Tout ce qui parade revient sur le travail du photographe, entre reportage de rue et portrait, un art tout en spontanéité, capable de montrer l’autre tel qu’il ne se voit jamais lui-même. Les images de ce photographe de rue d’exception sont toujours marquées par un aura absurde, surréel, un détail décalé, un point de vue original. L’inspiration au mouvement Dada et à l’Oulipo est clairement revendiquée. Par cette écriture hybride et jamais dans les codes, l’univers de cet artiste apporte une touche de magie inattendue au réel.

« Intrusif, distant, présent ou absent au regard de l’autre, ces images peuvent être lues comme un possible regard sur soi, avec ce qu’il peut contenir d’empathie et de curiosité, de bienveillance et de surprise », ainsi François Santerre, commissaire de l’exposition, décrit l’univers de ce photographe.

« Une des missions que s’est donnée ce lieu est d’accompagner les jeunes artistes. Entre photographie de rue, de Paris à La Havane, et portraits, Sylvain Gripoix nous accompagne et nous offre un beau voyage. Tantôt spontanés, tantôt posés, ses clichés sont emplis de vie et vibrants d’humanité », commente Frédérique Calandra, Maire du 20e.

Le Pavillon Carré de Baudouin entend rendre la culture accessible à toutes et tous et faire découvrir au plus grand nombre des artistes confirmés et des révélations. Cette exposition vient donc clôturer une saison riche, consacrée à la photographie humaniste, qui a débuté avec une rétrospective sur Willy Ronis et qui s’achève sur le travail de Gripoix, talent prometteur à découvrir et à suivre de près.

Du 24 mai au 31 août