BACKTOTHESTREET : Jean-Baptiste Pellerin expose à Artazart

Jean-Baptiste Pellerin, auteur du projet BACKTOTHESTREET, expose ses clichés à la galerie parisienne Artazart du 12 mars au 26 avril. Une occasion unique pour approfondir l’univers de cet artiste insolite. (Photo d’ouverture : © Jean-Baptiste Pellerin)

Jean-Baptiste Pellerin, aka BACKTOTHESTREET, cimente des photos sur les murs des grandes villes : Londres, Paris, Tokyo, New-York…les métropoles deviennent ainsi des galeries géantes à ciel ouvert. Le projet BACKTOTHESTREET naît quand, il y a cinq ans, le photographe, après avoir vu le vrai-faux documentaire de Bansky Faites les murs, conçoit l’idée de rendre à la rue ce qu’il lui a pris.

Photographe de rue, Jean-Baptiste Pellerin a souhaité partager avec le plus grand nombre ces clichés volés, racontant l’histoire de chacun d’entre nous. « Avant je faisais des photos des gens. Maintenant je fais des photos avec les gens » explique-t-il. Du 12 mars au 26 avril une partie des travaux de Jean-Baptiste Pellerin seront exposés à la galerie Artazart de Paris.

Ces petites photos format carte postale, scellées entre un carreau en céramique et un épaisseur en verre, puis cimentées aux murs, sont autant de fenêtres vers l’Autres et l’Ailleurs. Depuis 2015, le photographe a fabriqué et collé plus de 4000 images dans les plus grandes capitales mais aussi dans plusieurs villes de France, de Marseille à Guétary en passant bien-sûr par Arles. Ces photos, estampillées du hashtag BACKTOTHESTREET sont aussi énormément relayées sur les réseaux sociaux.

Pour l’artiste, apprendre à vivre ensemble et à faire société c’est tout d’abord regarder l’autre. Son projet a donc une visée humaniste, il est le fruit d’une utopie de collectivité et partage à l’heure de la société de l’individualisme omniprésent. Alors que nous sommes plongés dans notre quotidien et nous oublions de tourner notre regard vers l’autre, l’artiste nous facilité la tâche et nous propose de nous arrêter ne serait ce que quelques secondes pour admirer qui sont les individus qui nous entourent.

L’espoir de créer un monde meilleur sous-tend ce travail d’art de rue, bientôt exposé à la galerie Artazart. Un prétexte pour élargir nos frontières au sein même de la ville que nous pensons si bien connaître, Paris, et qui pourtant assume des apparences différentes selon les rencontres que nous pouvons faire simplement en contemplant quelques secondes ces minuscules fenêtres sur des mondes aussi vastes que variés.

Source : Artazart