Avec son ouvrage Utopia, tenir à l’impossible, le photographe Carlo Bevilacqua explore les communautés utopistes autour du monde. (Photo d’ouverture : © Carlo Bevilacqua)
Carlo Bevilacqua a voyagé dans le monde entier à la recherche de communautés utopistes, qui vivent en suivant des principes de durabilité, de respect de l’environnement et du lien humain. Des micro-sociétés, en sommes, tirant leur inspiration des principes énoncés par Thomas More dans Utopia, son ouvrage majeur écrit en 1516. Ici, la définition de la société idéale était basé sur l’agriculture et le respect de la nature. Dans l’ouvrage du photographe italien, ce mot, « utopie », désigne plutôt un endroit parfait où vivre mais inatteignable.
Un périple autour du globe à la recherche de ces communauté de penseurs qui osent réaliser ce que tout le monde préfère considérer irréalisable. « Rêver de l’impossible. Rêver de l’idéal. Rêver de ce que tout le monde désire et que personne n’ose faire » écrit la journaliste Arianna Rinaldo dans la préface d’Utopia, tenir à l’impossible. Une découverte de territoires paradisiaques, bruts, où les saisons existent encore et les hommes affichent des sourires spontanés. S’il est commun de croire que les utopies permettent de tenir soudée une société sans pour autant qu’elles soient possibles, Bevilacqua nous prouve qu’au contraire, elles existent déjà.
Ce travail trouve son ancrage dans le principe émis par Jean-Jacques Rousseau en 1755 dans Discours sur l’inégalité parmi les hommes selon lequel l’origine du mal dérive du concept de propriété. De quoi chambouler les fondations de notre culture capitaliste en prouvant, photographies à l’appui, qu’un monde juste et égal n’est pas un rêve naïf mais une possibilité à la portée de nous tous.
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Source : Fisheye
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