L’artiste photographe Sandrine Elberg présente sa première grande exposition personnelle en avril 2018. À cette occasion, elle prépare l’édition de son premier livre, Cosmic. (Photo d’ouverture : © Sandrine Elberg)
Le travail de Sandrine Elberg joue sur notre perception. Aux frontières du réel, la photographe et plasticienne partage son regard et stimule notre imaginaire à travers des images propices à la rêverie.
Exploratrice cosmonaute
Véritable laboratoire d’expérimentation, l’atelier de Sandrine Elberg est le décor de ses tâtonnements à la croisée du scientifique et du fantasmé. Fascinée par les environnements cosmiques, la photographe nous propose une nouvelle cartographie de l’espace en fonctionnant « par tâtonnements, par réajustements successifs, en jouant des variations et des combinaisons, en extrapolant les possibilités que lui offrent les sels d’argent, les particules magnétiques ou le moindre matériau susceptible d’offrir des conséquences inattendues […] », analyse Julien Verhaeghe, docteur en Esthétique, sciences et technologies des arts de l’université Paris VIII. « Je raconte une histoire liée à notre imaginaire collectif dédié au cosmos, à une quête de nouveaux territoires interstellaire où je suis une exploratrice cosmonaute, confirme l’artiste, j’ai réalisé des prises de vue improbables pour vous donner envie de rêver et de voyager en dehors du système solaire.»
Une exposition personnelle et un livre
Du 4 au 14 avril 2018, la galerie du Crous de Paris accueille la première grande exposition personnelle de Sandrine Elberg, Poussières silencieuses, couplée à la parution de sa première monographie, Cosmic. L’artiste raconte ces années de travail à rassembler des images et les heures passées dans la chambre noire ou devant son ordinateur : « J’ai joué sur l’altérité du médium photographique, j’ai déjoué les échelles et le rapport micro/macro. Que ce soit lors de l’ascension d’un volcan ou d’un glacier, j’ai voyagé dans différents pays et territoires pour capturer les images de ce livre ».
Cosmic n’est pas une redite de l’exposition mais un objet à part entière, complémentaire. « J’ai travaillé de nombreux mois sur la maquette avec un graphiste professionnel, le livre sera imprimé en France en auto-édition », ajoute-t-elle. Une campagne de crowdfunding offre de belles contreparties aux personnes qui souhaitent soutenir son projet. Offrez-vous donc un aller-retour pour le monde stellaire de Sandrine Elberg en allant faire un tour sur la page dédiée.
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