Dans l’objectif de … fatseth

fatseth est né à Lille, et a passé sa jeunesse du côté d’Avignon. C’est en 2003 qu’il y retourne pour y faire son BTS Communication des Entreprises. Il enchaine sur Nancy afin d’y entreprendre une licence créa pub (inachevée pour diverses raisons);

Actuellement, fatseth est en Australie. Une sorte de thérapie. En effet, ce voyage est probablement l’un des seuls moyen qu’il a trouvé pour avoir une chance de se reconstruire après le décès de sa petite soeur(…)

Bien avant cette nouvelle vie, ses photos étaient déjà très intéressantes; un côté bien graphique, des compositions et de biens jolies couleurs. C’est à chaque fois un plaisir de voir ses dizaines de photos uploadées sur FlickR – mêlées de celles du (fameux) chat –

Une année sabbatique avec de chouettes clichés à la clé, je dis « okay », je dis « encore »! :]

Interview

Bonjour fatseth et merci de m’accorder quelques minutes …
– D’où vient cette passion pour la photographie?

Je devais avoir 15ans, j’ai fais un camp scout en Camargue, et j’y ai fait toute une pellicule de photos (avec un Konica tout nul en plastique jaune). Après développement, mon père à regardé les photos et il m’a félicité seulement pour un cliché (banal à mes yeux). On y voyait des mouettes volant sur font de plage. En même temps, à côté des nombreuses photos de feu de camp au flash où on voit rien, de musées à la con et des couilles énormes des taureaux, c’était pas difficile de faire mieux. Bref, j’ai donc observé minutieusement cette photo qui semblait être « réussie », et j’ai enfin compris qu’on pouvait montrer des sentiments ou émotions à travers une photo banale en apparence. Et j’crois que c’est là que je me suis mis à faire des photos en essayant de montrer autre chose que ce qu’on voit au début.

– Ta démarche?

Ayant un caractère plutôt introverti (à tendance nolife), la photo me permet de montrer par l’image ce que je vis ou ressens sans avoir à parler, et c’est pour moi une « thérapie » puisqu’elle me pousse à sortir, prendre le temps d’observer l’extérieur, et surtout m’y confronter. Chaque session, est un peu comme un safari photo en fait, intense et dangereux haha. C’est pour ça qu’il m’arrive de shooter des choses complètement banales et à l’inverse des scènes insolites où qu’on voit rarement.
Au niveau de la démarche, j’aime bien faire des compositions qui sont simplement intéressantes pour leur côté graphique, (les symétries, les formes, les couleurs…)

– Peux-tu nous parler de ton matériel photo?

Ca va être vite fait… j’ai un Panasonic DMC-FX07. Quoi? C’est pas drôle! 🙁 J’voulais un compact pour pouvoir shooter dans l’instant où que je sois. Sinon j’me suis fabriqué un fisheye avec un « oeil de judas » de 200° , monté sur un tube d’Efferalgan que je cale sur l’objectif. En mode macro ça rend bien (des fois). Sinon j’ai un Lomo Fisheye et mon vieux Nikon Coolpix 4500, que je n’utilise plus.

– Quelles sont tes inspirations?

Les petites choses de l’extérieur, tout simplement. Ce monde fou fou, dont il faut bien garder quelques traces avant qu’il ne soit trop tard.

– Quels sont tes modèles dans le milieu de la Photographie?

Ha! Voila la question piège! Je n’ai pas de modèle. Je regarde surtout des photostream sur Flickr. Il y a certes des photographes dont j’aime le style, mais j’me souviens même pas de leurs noms. Peut être Terry Richardson qui m’a pas mal marqué, justement parce que ses clichés sont tout l’inverse des miens. Lui à l’air complètement extraverti, il photographie principalement des gens, et souvent nus en plus…

– fatseth, en 5 mots, ça donne? :]

geek, observateur, humble, insatisfait, paradoxal.

Conseils de fatseth

Si cet interview vous à donné envie d’aller voir mes photos, je tiens à vous prévenir que je suis à Sydney depuis un mois et demi et que ces derniers temps pour ne pas en rater une miette, je fais pas mal de « photo touriste » qui ont pour seul intérêt de garder un souvenir du lieu visité, sans chercher à faire de la qualité.

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Bonnes fêtes à vous tous …