Le Prix Ciwem pour le meilleur photographe environnemental de l’année a partagé certains des clichés les plus frappants de 2019. Une alerte en images sur les dégâts du changement climatique. (Photo d’ouverture : Eau, égalité et développement durable © Dharsie Wissah/Prix Ciwem du photographe environnemental de l’année 2019)
Le Prix Ciwem récompense chaque année le meilleur photographe environnemental. Le Prix mène une réflexion sur les conséquences de notre mode de vie sur la planète, sur les autres espèces mais aussi sur les populations les plus démunies, victimes des inégalités croissantes accentuées par l’économie consumériste. C’est aussi une célébration, d’une certaine manière, de la capacité de l’homme à rebondir, à changer, à innover et à prendre conscience de ses erreurs en insistant sur le challenge collectif que la crise environnementale représente.
La compétition a été créee pour répondre aux appels des United Nations Sustainable Development Goals, qui voudraient lutter contre la pauvreté et les crimes climatiques, tout en favorisant la sécurité internationale, l’égalité entre les peuples et une action déterminée en faveur de la nature. L’effort sans précédents que l’humanité doit accomplir est parfaitement et dramatiquement illustré dans ces clichés, en mettant en lumière l’enjeu premier de notre époque. Ces photographies sont bien-sûr belles, originales, créatives mais elles veulent aussi être un moyen efficace d’inciter ceux qui les regardent à changer de mode de vie. Esthétique et narration donc sont les paramètres qui ont permis au jury de trancher.
Le lauréat du grand prix, ainsi sacré « photographe environnemental de l’année » est le photojournaliste Shanth Kumar, qui a immortalisé les inondations et risques de noyade causés par la montée des eaux à Bombay, en Inde. Le prix du photographe environnemental de l’année junior (dédié aux moins de 21 ans) a quant à lui été décerné à Neville Ngomane pour son image d’un rhinocéros se faisant décorner afin de contrer le braconnage.
« C’est effrayant de constater à quel point la pauvreté et la souffrance sont encore si omniprésentes sur notre planète. Il faut bien comprendre que l’image a un pouvoir unique qui permet de réveiller les consciences et de provoquer une prise de conscience, un changement. Ces photographies ont été choisies surtout pour leur capacité à traduire mille mots en une seule image » commente Georgina Pavelin, Directrice Marketing d’Olympus et membre du jury.
Cette sélection de photographies nous permet de découvrir des grands noms de la photo de reportage mais surtout de réaliser à quel point cet art peut avoir un impact considérable sur notre manière d’être au monde.
Source : Prix Ciwem
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