Après une série sur les super-héros de l’histoire du cinéma sculptés dans du marbre, l’artiste anonyme Travis Durden revient sur le culte des grands « méchants ». Ses photographies répondent aux codes esthétiques des peintures flamandes de la Renaissance. Retour vers le passé.
Le concept de l’hyperréalisme en peinture, ça ne vous dit rien ? Ce mouvement qui consiste à reproduire la réalité d’une manière si juste que la toile finit par se confondre avec une photographie. Mais connaissez-vous l’art de photographier une mise en scène au point qu’elle ressemble à un tableau de la Renaissance ? C’est en tout cas ce qu’a fait Travis Durden dans sa nouvelle série où la photographie côtoie la peinture en 90 x 70 cm – format typique des portraits de la Renaissance française du XVIe siècle.
L’objectif : « Imaginer à quoi les méchants pouvaient et pourraient ressembler dans le passé et dans le futur ». D’où leurs costumes ancestraux cousus main, et leurs crânes, modélisés en 3D, qui sont venus remplacer leurs visages si célèbres. Pour l’artiste il s’agit aussi de se poser la question de l’époque à laquelle ils sont apparus et pour quelles raisons.
Dans le cadre de l’exposition « L’art de crâner », vous pouvez retrouver ses photographies du 2 juillet au 2 octobre 2016, à la galerie Sakura, 21, rue du Bourg Tibourg, 75004 Paris.
3 commentaires
Ajouter le vôtreVous avez du talent ! Bonne continuation dans vos réalisations, je ne manquerais pas d’être attentif à ce que vous posterez la prochaine fois.
Que dire ? C’est désopilant ..! mais tellement talentueux. Le travail d’avant prise de vue a dû être phénoménal. C’est totalement à contre courant de ce qui se fait aujourd’hui. J’espère que le travail de l’artiste sera récompensé pour ces excellentes images.
Excellents ces montages photos « squelettique », l’alien est spécialement très réussi