Des merveilleuses macro illustrent la vie cachée des jardins

Une collection d’images macro étonnantes dévoilent la vie cachée des habitants des jardins. A travers le monde, des photographes ont participé au Garden Photographer de l’année en nous ouvrant une fenêtre inattendue sur des mondes méconnus. (Photo d’ouverture : “Rainbow Lily” by Ecaterina Leonte, Salt Lake City, Utah, United States. Finaliste)

Le concours international du photographe de jardin de l’année (IGPOTY) a annoncé en août ses gagnants pour la section Macro Art 2020. En partenariat avec le Royal Botanic Gardens de Kew, Londres, IGPOTY propose plusieurs compétitions à thème tout au long de l’année. Pour le concours Macro Art, les photographes ont capturé de minuscules moments de beauté dans les jardins du monde entier. Chaque photo est riche en couleurs, détails et textures malgré les dimensions infimes des sujets. Le monde caché de la vie botanique et animale au sein des jardins est révélé à travers cette collection d’images étonnantes.

La photo qui a gagné cette année est un vrai chef d’œuvre de la nature. C’est le cliché de Bruno Militelli, Botanic Loop. La tige enroulée de la plante du fruit de la passion (Passiflora) est une adaptation naturelle de ce specimen qui lui permet de grimper comme une vigne. La géométrie de ce plan est parfaite et poétique, mise encore plus en valeur par le monochrome. D’autres photographes ont choisi de représenter le monde microcosmique des jardins en couleurs vives. La finaliste Ecaterina Leonte de Salt Lake City, Utah, a créé son image Rainbow Lily avec un prisme et la lumière du soleil. Leonte a capturé le jeu de couleurs et de lumière se reflétant sur le lis avec un objectif macro.

Le concours ici présenté est l’un des quatre projets photographiques menés par le prix du photographe de jardin international de l’année. Le gagnant reçoit 500 livres sterling et les photos gagnantes sont présentées lors d’une exposition au Royal Botanic Gardens en 2021. Le juge Ben Brain a déclaré au sujet du cliché gagnant : « Les échos du grand Karl Blossfeldt parcourent cette splendide image révélant la beauté graphique et architecturale de ce spécimen dans toute sa gloire. La composition est équilibrée et harmonieuse et le traitement en noir et blanc est parfait ».

De bourgeonnes prêtes à s’éclore aux gestes quotidiens de petits insectes, la photo macro est passionnante et transforme chaque détail en un geste héroïque. Entre science et photographie documentaire, ce genre à part entière est l’apanage de photographes patient et minutieux.

« La macrophotographie exige non seulement une technique précise, mais aussi un regard très créatif qui élargit la manière d’aborder les sujets », suggèrent les directives du concours. « C’est aussi l’occasion d’acquérir un style artistique, audacieux, brillant et de se forger son propre style ». 

Source : IGPOTY