Andres Gallardo photographie des bâtiments scolaires de Séoul à Busan pendant un séjour en Corée, fasciné par leur architecture. (Photo d’ouverture : © Andres Gallardo)
Tout commence quand Andres Gallardo, en voyage en Corée, se perd dans les rues de Séoul. Il se pose alors dans le jardin d’une école pour se reposer. Il se met alors à contempler les édifices et se met à contempler les teintes pastel des façades, les symboles qui les ornent, les drapeaux nationaux, l’horloge, ainsi que la symétrie des arbres.
C’est justement cette culture de la symétrie qui fascine ce photographe originaire d’Espagne. Il construit ainsi des compositions parfaitement géométriques, incarnant l’autorité de l’institution et en même temps la sérénité d’un lieu d’apprentissage. Les couleurs et les formes évoquent singulièrement les chefs d’oeuvre de Wes Anderson, ludiques et intrigants à la fois.
Ces visuels futuristes et rétro à la fois, sont un témoignage de la vision que cette société se fait du monde. La passion du photographe pour l’architecture est déjà notoire grâce à d’autres séries, comme celles shootées à Berlin, Alicante, Helsinki ou Paris.
Photographe amateur, il a appris à saisir les ombres et les détails architecturaux et sublime ainsi des constructions modernes aux allures brutalistes, typiques des atmosphères urbaines des années 1970. Ces bâtiments deviennent des scénographies théâtrales où l’on oublie la présence humaine, laissant les paysages désertiques.
Presque comme dessinés à la main, ces clichés semblent issus d’un dessin animés et étonnent pour leur sens poussé du graphisme suscitant des sensations apaisantes et nous promenant dans des quartiers inattendus de villes à travers le monde.
Source : Andres Gallardo
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