L’Environmental Photographer of the Year dévoile des images bouleversantes illustrant l’impact humain sur le monde et nous incitant à vivre de manière durable. (Photo d’ouverture : Inferno – © Amaan Ali)
Le concours du photographe environnemental de l’année en est à sa 14e édition, présente les photographies environnementales les plus inspirantes du monde entier. Le prix célèbre la capacité de l’humanité à survivre et à innover et présente des images qui suscitent la réflexion, attirent l’attention sur notre impact sur la planète et nous incitent à vivre de manière durable. Ouvert à des amateurs comme à des professionnels, le prix du photographe environnemental de l’année bénéficie aussi d’un vote du public et a comptabilisé cette année plus de 7 000 images soumises.
Antonio Aragón Renuncio remporte le grand prix pour sa photo The Rising Tide Son, qui photographie un enfant du Ghana dormant dans sa maison détruite par la montée des eaux et l’érosion côtière. L’image gagnante met en lumière la montée du niveau de la mer dans les pays d’Afrique de l’Ouest, qui a contraint des milliers de personnes à quitter leur foyer.
Amaan Ali est le jeune photographe environnemental de l’année, primé pour sa photo Inferno (en ouverture, ndlr) : l’image portrait un jeune indien luttant désespérément contre les feux de surface menaçant sa maison. Dans sa région, les feux de bois sont très fréquents à cause des conditions de vie précaires des habitants et d’actions humaines non respectueuses de l’environnement.
L’image de Michele Lapini montre toute la dimension tragique des nombreuses inondations qui ont frappé l’Europe cette année. Prise dans l’Italie du Nord, la photo montre une habitation submergée par les flots lors des inondations ayant eu lieu près de Modena provoquées par les inondations du fleuve Panaro.
La photo Survive for alive d’Ashraful Islam traite du drame de la sécheresse au Bangladesh. Un troupeau de moutons cherche obstinément de l’herbe sur un sol complètement sec, craquelé par l’absence totale d’eau, sous un soleil cuisant. Les sécheresses extrêmes au Bangladesh mettent en péril tous les êtres vivants et leurs écosystèmes.
La photographie éthique soutient les appels urgents à l’action lancés par les Nations Unies dans le cadre des objectifs de développement durable. Elle permet de reconnaître la nature étroitement liée du développement, de la réduction de la pauvreté, de l’égalité, de la sécurité et de l’action climatique, ainsi que l’effort sans précédent requis de la part de tous les secteurs de la société pour s’attaquer aux problèmes déterminants de notre époque, impliquant la mise en danger de nos habitats de notre existence à cause du changement climatique en cours. Une fois de plus, elle nous incite à vivre de manière durable et dans le respect du vivant.
Retrouvez toutes les images gagnantes sur le site des EPOTY Awards.
Source : epoty.org
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