Le photographe taiwanais Tou Chih-Kang se prête au jeu de la séance photo engagée avec pour modèle des chiens abandonnés, pour un dernier instant de dignité avant le funeste destin qui les attend.
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Colère, tristesse, inquiétude… Les émotions ressenties face aux portraits pris par Tou Chih-Kang (sous le pseudonyme professionnel de Tou Yun-Fei) troublent, et pour cause, la posture et l’angle choisis donnent à ces chiens une apparence quasi humaine. L’idée est là : donner à ses chiens, abandonnés et recueillis par centaines dans des abris, un éclairage digne, et conserver d’eux une trace, quelques minutes avant l’euthanasie.
Ces portraits laissent sans voix.
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23 commentaires
Ajouter le vôtrePlutôt d’accord avec Hopla… je respecte la sensibilité de chacun, mais si cela vous émeu autant, j’espère que vous êtes tous vegans, sinon vous n’êtes pas cohérents.
Le regard du chien sur la dernière photo est assez poingnant, quel classe! mais quel peine 🙁
l’euthanasie est interdite dans toute religion autant chez l’etre humain que les animaux.nul n’a le droit de décider de vie ou de mort seul le créateur .un jr ils devront rendre des comptes.
Je n’étais pas près pour cette série 🙁 .
Le plus prenant, mise à part le sujet de cette série, c’est bien comme il l’a été dit dans l’article, cette attitude si humaine qui émane des chiens.
Les poses sont bien choisi et le regard des chiens fait le reste.
Eerrrrr, je crois que je vais aller me coucher. Trop déprimant.
Les animaux ont droit à la dignité tout comme les humains ! Rob je trouve ton commentaire dénué de sens. Je suis sûre que ceux que tu appelles pleurnichards ont autant de peine pour les « gens qui crèvent de faim », le combat n’est pas le même. Tu m’excuseras mais je ne vois pas le rapport entre ton commentaire et l’article. Et soi dit en passant je pense que ce serait plus facile de réduire la maltraitance des animaux que la faim des humains (et l’un n’empêche pas l’autre !)
Je vois beaucoup de commentateurs qui pleurnichent sur des animaux alors qu’ils ne sont pas capables de regarder dans les yeux les gens qui crevent de faims en bas de chez nous ou a nos frontières…
En effet, l’homme est très injuste envers les animaux : il pleure devant les chats et chiens qu’on euthanasie (et tous les autres animaux qu’on juge beau) mais la surpêche, l’abomination des abattoirs, l’extinction de centaines d’espèces (inconnus) ou encore la dératisation ne l’émoi guère…
Subjectivité quand tu nous tient…
Il devrait essayer de faire les même photos avec des thons rouges :p.
PAUVRES POTES ;-(((
quelle tristesse, POURQUOI TANT DE MALTRAITANCES ?
TANT D’ABANDONS ???
quand le BIPEDE cessera-t’il ENFIN ces attitudes honteuses ???
« Art with a purpose » j’aime beaucoup cette série de par son sujet et je crois que le photographe nous communique efficacement son intention.
Je pense que le sujet ne concerne pas seulement Taiwan, des millions de chiens sont « détruits » chaque année en Europe et en Amérique du Nord.
Pour aller plus loin dans le sujet.
Taïwan a une politique intérieure très stricte. Par mesures d’hygiène et de nuisance, les chiens doivent être détenus par des propriétaires et doivent être privés de cordes vocales pour ne pas gêner l’ordre et l’harmonie de l’île.
Ainsi tous les chiens errants sont éliminés. Moins il y en a et moins il y en a à éliminer.
Plus généralement la vie à Taïwan ressemble à un enfer climatisé comme à Singapour, en Corée du Sud aussi dans une moindre mesure ainsi que le Japon.
L’altérité et tout ce qui dépasse n’est pas toléré, l’immigration est fortement limitée et seulement économique, les migrants restant bien souvent étrangers et citoyens de second classe, la discipline sociale forte, etc., etc.
Je dis ça sans jugement car après tout ce sont des pays qui veulent conserver leur civilisation avant tout autre impératif. L’influence de l’étranger y est mal vue et rejetée.
Ces photos illustrent un côté que l’on voit peu souvent certes mais pour les Taïwanais cet acte s’inscrit dans un tout allant vers un but simple : la sauvegarde de leur peuple et leur civilisation.
Et sur ce point on peut apprendre une ou deux leçons.
Moi qui d’habitude suis un peu hermetique a ce genre de demarche artistique (je trouve le sujet souvent un peu « facile), j’avoue que je trouve celle-ci puissante et justifiée.
Y’a un petit coté jill greenberg.
Ca met mal à l’aise mais pour de bonne raisons…
C’est dur de savoir ce qu’il va leur arriver. Je ne rentrerais pas dans ce triste débat.
Mais le dernier portrait du chien me fait énormement penser à un portrait de Clint Eastwood, dans l’attitude. Un peu comme dans Gran Torino, et qu’Eastwood grogne en serrant les dents.
Pourquoi ?
Pourquoi tuer ses animaux ? Qu’est ce qu’il nous ont fait ?
Rien, ils ne demande qu’un peu d’amour, ils sont sans défense, ils ne comprennent probablement pas ce qu’ils leur arrivent, je suis déchirée, pourquoi tant de haine envers les animaux ? Les gens n’ont pas de conscience et prennent les animaux pour des jouets, mais ce sont des êtres humains, sa me dégoute…
Je préfère plutôt faire piquer les personnes responsables du malheur de ses bêtes !!
Ces photos sont insupportables et très dérangeantes. Elles nous renvoient devant notre absence de conscience, notre irresponsabilité et notre total manque de respect du monde animal…
Si on ajoute à ça le temps qu’il fait ces derniers jours, c’est la déprime assurée :-s
Oui sans voix puisque je gerbe….
Pas pour les photos qui sont belles mais pour le devenir de ces animaux.
Je préférerais piquer des humains que de tuer ces chiens.
Pour le coup j’aurais aimé ne pas tomber sur cet article. ça me fait vraiment mal de les voir.
j’adore la dernière
Ho pour le temps ici à Marseille on aimerait bien avoir un peu moins de chaleur ! :o))
Assez d’accord avec ce que tu dis .. c’est bien triste.
Moi je lis des trucs comme « Je préférerais piquer des humains que de tuer ces chiens », et c’est là que je gerbe. Comme quoi, hein…
yannDos, ben notamment ceux qui les abandonnent. Ils ne méritent pas plus.
Mais ceci dit c’est plus un effet de style pour exprimer un rejet de cette façon de faire avec ces adorables êtres vivants.
Je crois bien que je serais incapable d’enlever la vie à quoi que ce soit. Certes l’image est un peu forte mais elle ne fait qu’exprimer qu’un profond dégoût et pour cela nous n’avons que les mots pour le faire ressentir.
Très intéressant ça, merci d’avoir partagé ce bout d’histoire.
Punaise, mais c’est vrai ! C’est Clint !
Trop bien vu :o)