#foodporn, la recette

Sur Instagram, Facebook, ou Snapchat, qui n’a jamais posté une photo de son appétissant repas, en en faisant baver plus d’un ? Pour que vos photos soient encore plus délicieuses, Alex Lau, Bonnie Tsang et Nanette Wong ont chacun leur petite recette. Mise au point.

1) Un ISO faible et angle de vue

Pour Alex Lau, l’idéal c’est de « shooter avec un ISO faible pour enlever autant de grain que possible » en visant un ISO entre 400 et 800 en lumière naturelle et avec une vitesse d’obturation de 1/160 et une ouverture à f4. Mais pour que le rendu soit encore plus exquis, encore faut-il « prendre ses photos du dessus » selon le photographe de Bon Appétit qui assure que « dans les règles de l’art, les assiettes de nourritures rendent toujours mieux en deux dimensions » et non pas en 3/4, « tendance naturelle du débutant qui rend non seulement l’apparence des aliments moins appétissante mais peut également provoquer une distorsion due à l’objectif grand-angle de votre téléphone ».

2) Du mouvement et une lumière naturelle

« Demandez une table près de la fenêtre », explique Bonnie Tsang, photographe pour Pinterest car « la lumière naturelle est le meilleur ami de la photographie culinaire.» Autre conseil : « Laissez vos amis manger ! Je demande souvent à mes amis de commencer à manger pour que je puisse capturer leurs mouvements, qui apportent de la vie à l’image. »

3) L’importance du détail et de la mise en scène

Photographe spécialisée dans la food photography, Nanette Wong conseille : « Disposez tout ce que vous pouvez – de la coutellerie aux draps – à l’avance. […] Puis, quand la nourriture arrive, tout ce que vous avez à faire est de vous asseoir et de shootez aussitôt ». Et il est aussi essentiel à ses yeux que « la nourriture soit mise en avant devant un arrière-plan flou » permis par des optiques qui ouvrent entre f1.8 et F3.0. Car pour la photographe, c’est le détail qui compte comme « les millions de couches dans un croissant ou les gouttes d’un cornet de crème glacée. »

(Via Vantage)