GSS : Investir en Photo

Lentement, mais sûrement, nos GSS arrivent pour vous conseiller en photo. Parce que vous n’avez pas (encore) jeté le sapin et que tout l’argent récolté durant les fêtes va vous permettre d’investir un peu plus, voici nos conseils en la matière !

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Tous vos amis un peu expérimentés en Photo vous le diront : cette discipline est synonyme d’investissement. Temps, apprentissage, et bien sûr matériel. Car au vu des montants investis, mieux vaut être sûr de son choix et de ne pas changer de matériel du tout au tout (sauf si on est un sale accro comme certains de la team – ahem).

//LA REGLE DES DEUX GENERATIONS
Dans ce GSS, nous allons donc vous guider dans un investissement sain et pérenne, de quoi s’amuser facilement 3-4 ans. Pourquoi cette durée ? Car elle représente aujourd’hui environ deux générations d’appareils.
Pour les objectifs et les flashes, la question ne se pose pas : du bon matos aujourd’hui le sera encore dans 10 ans, sans aucun soucis ! Mais revenons aux boitiers. Les grands bonds technologiques se sont calmés (en attendant les inévitables suivants) et souvent, un nouveau boitier qui sort est une « évolution plus qu’une révolution de son prédécesseur« , comme les journalistes aiment conclure.
Il y a toujours du mieux, mais jamais de quoi rendre votre boitier obsolète. Nous partons donc du fait que l’on peut aujourd’hui suivre un rythme d’un boitier toutes les deux générations pour rester dans un excellent niveau de performance, sans sortir le porte-monnaie tous les 12 ou 18 mois. Il y a évidemment des boitiers s’en sortent mieux que d’autres et il y a aussi des tout nouveaux modèles qui font mal (le Canon EOS 7D par exemple), mais globalement, la règle tient !

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//FAUT IL NE REGARDER QUE CHEZ CANON ET NIKON ?
La question pourra vous paraître triviale ou trollesque, mais elle est sérieuse et d’une certaine manière, fondée. Lorsque l’on parle d’investissement photo, la rengaine revient toujours : « Chez Canon et Nikon, il y a une expertise, un service et surtout, une flotte d’objectifs sans pareil« . C’est vrai. Mais cela rend-il Sony, Pentax ou Olympus non crédibles ? En général, non.
Si vous suivez Lense, vous connaissez par exemple notre attachement à Sony, qui a prouvé en quelques années le sérieux de son investissement photo, en devenant un des leader du segment compact et en rachetant Minolta pour recréer un éco-système reflex déjà très complet.
Nous sommes cependant plus réservé sur Pentax : la marque, qui cartonne toujours de l’entrée au milieu de gamme en reflex (on vous épargne leurs compacts), ne propose toujours rien au dessus. Hors, un vrai flagship est très important car il donne en plus d’une vitrine, une direction à une marque. Les moult reports du Moyen Format 645 (qui devrait enfin arriver, si l’on en croit ce tweet) et de reflex Full Frame on grandement déçu les aficionados et peu rassuré les clients potentiels. Nous pensons et espérons que 2010 sera l’année charnière pour cette marque, capable du meilleur (les K-7 et K-x).
Olympus enfin, n’entrera pas dans notre GSS. Techniquement bloquée par son format 4/3, la marque perd chaque jour du terrain technologique et marketing face à ses concurrents. Reste le Micro 4/3, actuellement très séduisant (ce Pen, quel beauté !), mais qui devra déjà affronter les compacts APS-C dès cette année (Samsung, Sony…). Bilan un peu limite pour investir chez le trublion de l’industrie, qui propose une superbe entrée de gamme, E620 en tête. Mais ensuite…

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//COMPACTS
Nous vous l’avions dit récemment, 2009 fût la fiesta intégrale des compacts experts ! Un choix pléthorique et de nouvelles possibilités, voici de quoi nous séduire. Pour cette section, nous avons choisi des compacts destinés à épauler vos envies lorsque le reflex n’est pas de sortie. Les critères de choix sont donc les suivants :

– Doit pouvoir shooter en RAW
– Reglages manuels disponibles
– Rentre dans une (grande) poche

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Canon S90 : Le retour du S

Lorsque Canon a relancé sa série S avec ce modèle, tout le monde à applaudi : un outil photo compact, puissant, sobre et pensé pour des photographes. Il fallait bien cela pour répondre au succès du LX3 de Panasonic. Dans les faits, ce S90 n’est pas un LX3 killer, mais lui oppose des arguments très séduisants. On commence bien sûr par sa taille ridiculement petite, avec un objectif entièrement rétractable ! Le LX3 était limite, mais le S90 peut lui vraiment se glisser dans toutes les poches.
Autre point fort, son ergonomie avec deux molettes dont une programmable, en forme de bague d’objectif. Bien crantée et naturelle, elle devient vite indispensable et permet au S90 de rejoindre les Ricoh G dans le panthéon des compacts vraiment pensés pour le manuel.
Canon S90, environ 430 euros (ouch)

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Panasonic LX3 : La référence toujours au top

Il était arrivé l’année dernière, il reste cette année ! Preuve de la vision de Panasonic, le LX3 se maintien toujours au top. Et oppose à la concurrence son objectif super grand angle (24mm contre 28 pour le S90) lumineux, sa griffe flash et sa vidéo 720p. Côté ISO, le Canon fait un peu mieux et ce sera au final une question de préférences personnelles, même si entre ces deux lascars, vous ne pouvez pas vraiment vous tromper !
Panasonic LX3, à partir de 370 euros

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Et les autres ?
Nous n’avons pas inclu le Canon G11 car il est pour nous coincé entre deux chaises : beaucoup plus gros qu’un S90 partageant les même capteurs et électronique, beaucoup moins performant qu’un Panasonic GF1 à peine plus gros et cher. Comprenons-nous bien : c’est un superbe appareil et une étude ergonomique admirable (molettes à gogo, écran orientable), mais désormais pris entre deux feux bien nourris.

Le Ricoh GRD-III est toujours un chouchou maison, mais son prix (plus de 500 euros), couplé à ses limites (vidéo, objectif lumineux mais fixe) en font un vrai objet culte, mais pas un investissement pour la plupart d’entre nous.

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//REFLEX

Et nous arrivons aux reflex. Comme vous l’avez lu plus haut, ce segment nébuleux et complexe demande de la réflexion avant de se lancer. Nous vous conseillons ainsi des boitiers milieu de gamme car ce sont eux qui possèdent le meilleur rapport qualité / décote. Eh oui, mieux vaut investir 700 euros dans un boitier qui en coûtera 250 dans 4 ans, que 1400 euros, qui en vaudront 500 dans le même futur. Surtout que la plupart des appareils partagent aujourd’hui capteurs et électronique.
La différence se fait désormais sur les features : construction, rafale, vidéo… Mais l’essentiel reste. Gardez-donc bien cela à l’esprit lorsque vous investissez en photo : le boitier change mais les optiques restent, ne vous ruinez donc pas dans le premier !

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Nikon D90 : L’équilibre

Toujours vaillant, le D90 reste un must absolu dans son genre : capteur et électronique haut de gamme, un équilibre encombrement / prise en main qui fait toujours référence et même de la vidéo (assez inexploitable, soyons honnêtes). De plus, il possède un moteur interne de mise au point pour gérer tous les objectifs de la marque, contrairement aux entrées de gamme. Difficile de ne pas le conseiller. Son pire concurrent pourrait cependant être son successeur, attendu pour dans pas si longtemps…
Nikon D90, environ 700 euros

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Canon 500D : Pour les objos

Soyons clair : l’entrée / milieu de gamme Canon ne brille pas particulièrement. Un tarif un peu élevé, des features en retrait… Ne nous faites pas dire ce que nous n’avons pas dit, cependant : la gamme EOS reste très haut dans le panier côté qualité d’image et gestion du bruit, aucun soucis de ce côté là. Mais la force de Canon aujourd’hui, c’est l’océan d'(excellents) objectifs qui s’ouvre à vous. Tout comme Nikon, l’intérêt des boitiers Canon augmente à mesure que l’on monte dans la gamme.
A noter que le 50D, dont le tarif a bien dégonflé, peut se révéler une excellente affaire (construction, rafale, AF, buffer etc.)

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Sony Alpha550 : Complet

Chez Sony, on fait dans la gamme ultra riche : juste pour l’entrée de gamme, nous avons les 280, 330, 380, 450, 500 et 550 ! Ce dernier garde notre préférence (c’est Rémi, notre monsieur Alpha qui l’utilise avec bonheur, apparemment) pour son Live View super efficace et ses très beau RAW, en plus de quelques raffinements bienvenus : écran superbement détaillé et orientable, rafale jusque 7 i/s et bien sûr, la stabilisation intégrée.
Sony Alpha 550 : environ 700 euros en kit

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Et les autres ?
Chez Pentax, nous aimons beaucoup le K-7, ultra complet. Nous attendons juste de voir ce que la marque prépare enfin pour 2010 avant de vraiment le considérer comme un investissement sûr.
On parle aussi beaucoup d’appareils plus haut de gamme dont les prix de fin de série sont en chute : Nikon D300, Canon 50D… A vous de checker, mais ce sont de bonnes affaires potentielles !
Nous terminerons enfin avec l’Alpha 850, le « Full Frame pas cher » de Sony. Ce dernier est censé être un Alpha 900 sans la visée 100% et avec un couple rafale/buffer plus modeste. Et alors ? En frisant bien les 1600 euros comme espéré, c’est une aubaine si vous voulez vous lancer dans tout ce qui est studio, portrait, mariage ou paysage !

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//ACCESSOIRES

Allez, ne rangez pas votre porte-monnaie tout de suite, on n’a pas encore atteint le fond de votre découvert autorisé 🙂 L’investissement en photo, ce sont aussi beaucoup d’accessoires ! En voici certains que nous considérons comme indispensables et durables.

• Un flash cobra. Nous vous le disons à longueur de Mini Lense : bien utilisé, un Flash va changer votre manière de faire de la photo. Si vous en avez les moyens, un flash entrée/moyen de gamme de marque fera l’affaire. Nous vous conseillons sinon une marque tiers, comme Sigma, dont les 500 super sont de très bonnes occasions. Peu chers, il deviendront d’excellents flash d’appoint si vous voulez creuser la piste plus tard !
• Un 50mm / 35mm. Ce sont les focales basiques en photo. 50mm pour les full frame, 35mm (equivalent 50) pour les APS-C. Ces objectifs sont très peu coûteux (entre 90 et 190 euros selon les bons plans et les marques), lumineux (f/1.8, f/1.4) et compacts, de quoi vous permettre dans un premier de redécouvrir la photo et le potentiel de votre appareil ! Plus tard, ce seront d’excellent compagnons de balade, alors n’hésitez sur tout pas : ce investissement est indispensable !
• Sangles, grips : du confort ! Vous vous en rendrez vite compte : porter son appareil autour du cou avec la sangle de base est aussi douloureux qu’anti ergonomique. Il y a différentes manières de tenir et sécuriser son appareil : tour de poignée, grosse sangle élastique pour le confort… A vous de vous renseigner et de tester en magasins, mais vraiment : bien équipés, vous utilisez avec plus de plaisir et de confort votre appareil. Personnellement, je bosse avec des sangles Op-Tech, qui m’ont changé la vie du temps du 1D (3kg en config « de base »)
• Des filtres. La question des filtres ne se pose pas en elle-même : nous avons tous besoin à un moment ou un autre d’un filtre UV ou d’un filtre polarisant. Il faut maintenant faire attention aux diamètres, histoire de ne pas acheter un jeu de filtre pour chaque objectif. Le diamètre de ces derniers étant très variable (52 à 82mm en moyenne), c’est un vrai casse-tête ! Pour les UV, ne vous prenez pas la tête car leur tarif reste raisonnable. Côté polarisant, on peut passer par l’option grand filtre avec adaptateur, au moins vous serez tranquilles !

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En espérant que ce guide vous aura donné des noms ou des pistes, n’hésitez pas poser des questions ou ajouter des suggestions dans les commentaires… Et gardez en tête que cette phase d’investissement est très importante pour bien se lancer en photo et pérenniser sur ses progrès et ses envies !

A très vite, pour notre dernier GSS : le top du top 😉