GSS5: accessorize ton kit

GSS Accessoires
Un guide d’achat différent des précédents. En effet, les boîtiers et objectifs sont en nombre fini. Des consensus se dégagent quant à la qualité de certain matos.
Au contraire, le domaine des accessoires photographiques est extensible à l’infini, sans même parler de ceux qu’on peut se fabriquer soi-même (voir ce livre qui sort ce mois ci).

On va donc prendre deux risques: celui de choisir à votre place. Et celui de ne pas choisir du tout (entendez par là qu’on ne va pas faire l’inventaire de ce qui est vendu aujourd’hui). Bonne Lecture !

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Sacs Photo

On commence sans doute le pire sujet de guide d’achat. Il en existe des wagons, et ça tombe bien car chacun dispose d’un matos différent et on a rarement besoin des mêmes rangements, de la même capacité, etc.

Pour défricher, deux postulats:

1. N’espérez pas choisir le bon sac du premier coup. Si vous aimez la photo il est probable que vous en changiez plusieurs fois. Ce sac en cuir ultra trendy va peut être s’avérer un peu trop cher si vous le trouvez pénible dans un an.
2. Il faut le voir pour l’adopter. En province, plus facile à dire qu’à faire. Profitez donc d’un passage à Paris pour vous rendre aux adresses suivantes, exceptionnellement bien fournies en modèles d’expo:

• Objectif Bastille,
• Cirque Photo Vidéo (Bd Beaurmarchais)
• Images Photo Phox (en face de Cirque)
• Le Vieux Campeur (quartier latin)
• Certaines grandes fnac (comme la fnac « Ternes ») sont bien dotées.

(si vous avez de bonnes adresses en province, incluez-les donc dans les commentaires et nous mettrons à jour le post).

Si vous avez un ordi portable à inclure dans le mix, le choix va quand même se simplifier. LowePro, Crumpler, Kata, Think Tank, Tamrac et Billingham (en gros).

Si vous avez un peu de matos, il est probable que le sac sera également le rangement de votre matos à la maison. Pensez à un sac qui permette d’accéder facilement quand il est posé. Le Computrekker est un bon exemple. Utilisateurs de Reflex, prévoyez de la place pour 2 optiques en plus et un flash. Les pochettes de CE GENRE n’ont pas grand intérêt. Visez de suite les sacs à dos etc.
Et maintenant la surprise: aucun conseil précis. Allez voir en magasin!

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Cartes Mémoire

Conseils pour choisir (et préparer l’avenir):
1/ Compactflash pour un reflex
– De marque et modèle « pro ». On va même être précis: préférez une Lexar ou Sandisk. La différence de prix entre les bonnes marques est raisonnable. Les cartes à prix discount sont réellement moins fiables que les ténors.
– Vitesse: un reflex cuvée 2005 a besoin de 6 Mega/seconde minimum pour écrire sans attendre. Soit « 45x » si on reprend les vitesses de graveur de CD. Prévoyez large: les cartes intéressantes vont toutes à plus de 100x cette vitesse. Notre conseil: 133x c’est 20 méga/seconde: de quoi vider une carte assez vite.
– Taille: les « prudents » conseillent depuis des années de prendre plusieurs petites cartes plutôt que qu’une paire de grandes. Quoique daté, le conseil n’est pas mauvais, mais si vous suivez nos recommandations et que vous avez un reflex prenez quand même une grande :-). Disons, 4 gigas, histoire de pouvoir profiter du côté « auto formation » du numérique puisque’on peut facilement prendre 4 à 10 fois plus d’images lorsqu’on est libéré des frais de développement.
Conclusion. Tout ceci nous amène sur 4 modèles (prix pour 4 Go): Kingston Elite pro 133x (la moins chère, aux alentours de 45€), Lexar 133x (env. 75€), Sandisk Extreme III (notre favorite, pour 60€) et Dane Elec 133x (env. 60€).

2/ SD pour compacts et quelques reflex récents
Les conseils restent valables, sauf en matière de taille:
Pour un reflex cuvée 2006 ou 2007, prenez une 4 Go sans crainte.
Pour un compact 2 Go suffisent, surtout que de nombreux modèles ne gèrent pas les cartes plus grandes (norme SD-HC). Ouvrez la notice pour vérifier. Les prix de ces cartes sont légèrement supérieurs à leurs équivalents en Compactflash.

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Lecteur de carte.

A moins que vous n’utilisiez des cartes plus rares (genre xD), le meilleur lecteur actuel est le SanDisk Extreme USB reader. En effet il lit les SD, les Memory stick sony et les CF (compactflash), transfère les données à plus de 15 méga/seconde si la carte le permet (taux réels mesurés par nos soins avec une Extreme III) et ne coûte que 25€.

Une affaire: un mauvais couple carte/lecteur peut mettre 20 à 40 minutes pour vider une carte de 4 gigas. Ce lecteur vous fait le ménage en 4 minutes chrono ! Pour les jusqu’auboutistes, le modèle FireWire 800 de la marque triple les performances, (pour 60€ cependant !).

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Pied photo.

Là aussi, choix pléthorique. Avant toute considération philosophique, voici quelques conseils bien terre à terre
Commençons par distinguer deux usages:

Vous faite du reportage ou de la photo « plaisir »: avec un reflex numérique, le pied est de moins en moins indispensable. Un minipied qui permet de prendre des photos de groupe au retardateur est généralement suffisant.
Un modèle se détache actuellement: le gorillapod. C’est aussi le moins cher de notre sélection
http://www.joby.com/fr/
Il en existe un pour chaque famille d’appareils, et ils font un carton. Normal: ils sont fun et faciles à transporter, ce qui est quand même agréable. ET ils nous aident à multiplier les utilisations d’un trépied. Attention : des contrefaçons catastrophiques circuleraient en Europe.

Idée: si vous avez un flash, avec quelques accessoires un Gorillapod peut être une super manière d’utiliser un flash déporté.

Vous faites du paysage un peu ambitieux, de la macro ou de la photo d’objet, voire des compositions photo (comme le gagnant de notre concours iPhone):
Les milliers de pieds à petit prix vendus en Fnac etc. ne sont pas assez stables pour la photo numérique (ou le piqué d’image est scruté à 100%). Visez au minimum un trépied sérieux comme les différentes versions du 190 Manfrotto.

Le 55 est plus gros et plus lourd, mais bon marché (pour sa stabilité) et donc intéressant.
SI vous voulez un truc léger et vraiment stable: une seule adresse: Gitzo

Maintenant, une minute de philosophie:
Le pied photo est l’exemple parfait de l’accessoire qu’on rachète trois fois (voire plus) dans un parcours de photographe.
C’est normal, et on l’a tous fait. Mais ne vous croyez pas plus malin(e) qu’un autre: on regrette vite le premier: pas stable, le seul relèvement du miroir suffit à flouter l’image.
Deuxième temps: un manfrotto (par exemple) entre 80 et 160 euros. Il est en métal, Plus stable, mais pas forcément aussi léger ou maniable qu’on voudra. Et finalement pas aussi stable qu’on voudrait non plus… La plupart des photographes amateurs en resteront là, cependant.
3e trépied: un gros Manfrotto (si vous bougez peu), ou un Gitzo léger, pro et stable (mais cher) si vous vadrouillez (ou encore une sous-marque moins chère genre bembo ou giotto, avec des fortunes très diverses)… Voilà, comme ça vous voyez ou vous vous situez dans cette liste 😉
Au final, sachez que les pros finissent tous par acheter un très bon trépied, coûtant au moins 300 euros. Vous êtes prévenus.

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Les Rotules

C’est compliqué. Promis on vous en parle plus longuement bientôt. En attendant, plutôt que de vous jeter sur la première manfrotto venue, allez donc voir un peu les modèles pro utilisés par le reste du monde, mais encore boudés par les français. Arca Swiss, célèbre fabriquant de chambres photo, est également à l’origine d’une des toutes premières rotules « ball » de l’histoire: la B1. Un petit écosystème est né autour du mode de fixation de plateau de cette rotule. Arca, Kirk, Really Right Stuff et Acratech sont les marques les plus actives sur ce créneau. Le site de RRS vaut vraiment le détour pour se faire une idée de l’ampleur du mouvement et de la richesse des accessoires existants.

Un point commun: ils sont tous compatibles avec les plateaux Arca-Swiss, et ce standard de facto est très important pour profiter au maximum des accessoires incroyables qu’on peut trouver aujourd’hui, genre embase en L et cetera… On en reparle en 2008!

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Mini Rotules et kits amusants

Si les amateurs peuvent acheter du Manfrotto sans risque de se tromper sur la qualité, tandis que les ambitieux qui savent que leurs besoins vont évoluer vont passer des heures sur le site de RRS, tous peuvent aussi jeter un oeil sur ces deux kits:

Outil inhabituel, ce « touring set » de Cullmann: un kit pour photographier en voiture ou dans d’autres cas bien particuliers: ventouse, piquet et étau sont des accessoires surprenants mais pertinent pour qui veux faire des photos sur pied « autrement ».

Novoflex est également un fabriquant de solutions inhabituelles qui méritent d’être connues, comme la MagicBall.

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Niveau à Bulles

Ça ne coûte pas (trop) cher et constitue un cadeau sympa pour les possesseurs de reflex qui font de la photo de paysage. Le niveau à bulle se glisse dans la griffe flash, et reste facile à consulter quelle que soit la position de l’appareil. Manfrotto vend le plus connu sous la référence « 337 ».

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Filtres photo

Pour beaucoup, le filtre photo renvoie immanquablement aux années 80 et ses effets les plus kitsch. Reste que trois filtres continuent à être irremplaçable à l’ère de Photoshop: le polarisant, le gris neutre, et le dégradé gris neutre. Compter entre 50 et 100€ par filtre.

Le polarisant est le plus utile, mais aussi le plus difficile à expliquer. En fait il laisse passer la lumière du soleil sélectivement, selon son angle incident (en très gros)… Il permet d’éliminer les reflets dans une vitre ou dans le feuillage, mais aussi (et c’est pour cela qu’il est célèbre) de donner de très beaux ciels saturés. B+W et Hoya sont les plus faciles à trouver en boutique.

Pour les plus ambitieux, les filtres gris neutres permettent de rallonger le temps de pose. Mais, Mais… d’habitude on fait tout pour le raccourcir au contraire !
Il est intéressant d’utiliser un tel filtre dans plusieurs situations. Voici 3 exemples:

• En studio, lorsque l’on souhaite utiliser une grande ouverture (pour un beau flou d’arrière plan) sans pour autant baisser la puissances des flashes (ce qui est parfois impossible, d’ailleurs).
• En extérieur, pour effacer ce qui est en mouvement (le gens, le plus souvent) au profit du décor.
• Pour photographier une source de lumière (soleil, flammes, lampes…) sans s’abîmer la vue.

Enfin, les dégradés gris neutre permettent d’abaisser la luminosité du ciel et d’éviter les hautes lumières problématiques en numérique, sans sous-exposer le reste de l’image.

Très difficile à trouver en boutique en France. B+W et Hoya en font des vissants, Cokin et Lee Filters proposent des versions à placer dans un porte- filtre. On y reviendra aussi dans un article spécifique dans quelques mois…

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L’assistant

Vous avez entendu parler des réflecteurs. Pour le portrait, en complément d’un flash, cela ouvre de sacrées perspectives.

Oui mais le réflecteur, il faut l’orienter vers le sujet de votre photo. Entrée en scène de l’assistant:
Il s’agit d’un bras articulé conçu exprès pour fixer un réflecteur circulaire; et ainsi l’orienter dans tous les sens, à toutes les hauteurs.
Cet ensemble est visible (et peut être commandé directement) sur le site de Chasseur d’Images. Compter 140€ pour un réflecteur, un pied et son bras articulé.

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Viseur d’angle

Puisque nous sommes sur le site de Chasseur d’Images, restons-y: la boutique propose un viseur d’angle de marque générique, moins cher que ceux proposé par Canon ou Nikon, et compatible avec les reflexs des deux marques. Outre la possibilité de cadrer à ras de sol etc. un tel accessoire permet d’amplifier le grossissement du viseur: de quoi faire une mise au point très fine.

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Cordon pour flash
Aucune illustration sur le site mais un prix « canon »: les câbles qui permettent de faire croire à son reflex que le flash est monté sur la semelle flash, alors qu’on le tiens à bout de bras. Pourquoi se donner tant de mal? parce que la lumière sera beaucoup plus agréable si elle tombe sur le sujet avec un angle, plutôt que dans l’axe de l’appareil. 33€ de bonheur simple pour son flash.

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La boutique photim vends aussi du vrai « gaffer« , le génial pocket bouncer (toujours pour gâter son flash), et une foule d’autres « petits trucs » sympas… (on a pas d’action chez les ChassDim, hein!)
Bon allez, hop c’est à vous de compléter ce guide du sous le sapin !