A l’aide d’un miroir, en élargissant son cadre et en se basant sur la mythologie, Guillaume Amat a produit une série qui donne simultanément à voir devant et derrière l’objectif.
…………………………
Avec Open fields, Guillaume Amat a sorti la photo de son cadre pour lui offrir une perspective plus large. « Pour Le projet Open Fields j’ai souhaité travailler sur la notion de territoire en tant qu’espace et sur l’acte photographique lui même. Réalisée à la chambre 4x5inch et au moyen format 6x7cm la série “Open Field” questionne la représentation du paysage et la notion même de sa captation à l’aide d’un miroir mesurant 80x120cm disposé in situ. Le miroir vient recomposer le paysage avec le hors-champ qui lui fait face, créant ainsi une double lecture. Utilisé en peinture le miroir est ici une manière d’explorer les limites du cadre photographique par la mise en abîme de l’image et le surcadrage imposé par le miroir. »
Et qui plus est, cette série s’inspire aussi de la légende d’Orphée et de sa descente aux enfers pour ramener sa femme décédée, Eurydice.
Si vous aviez déjà eu la chance de voir ses clichés sur This Is Collosal, vous trouverez ci-dessous un making-of vidéo de la série et, bien entendu, pour découvrir le travail de Guillaume Amat, rendez-vous sur son site.
…………………………
+ via This Is Collosal
0 commentaire
Ajouter le vôtre