Rien n’est éternel, même pas la photographie. Et quand un artiste décide de pousser ses photos à l’auto destruction en les rendant « malades », cela donne une série intrigante et colorée…
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Dans Impermanence, Seung-Hwan Oh utilise la dégradation comme moyen artistique. Afin d’obtenir ce résultat dans sa série de portraits, le coréen utilise un procédé long et laborieux : il plonge ses pellicules dans de l’eau pendant des mois ou des années. Il attend ensuite que les bactéries prennent le relais et ainsi, les moisissures rongent petit à petit la photo. Patience et hasard sont de rigueur car l’artiste affirme ne garder qu’un seul cliché sur une série de 500 et qu’à l’heure actuelle, il n’aurait que 15 photos réussies…
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+ via Time / Lomography
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