Pour sa saison estivale, le Centre Photographique de Marseille accueille Jean-Louis Garnell, l’un des artistes majeurs de la scène photographique actuelle. (Photographie d’ouverture : ©Jean-Louis Garnell, Écrans #7)
Du 1er juin au 4 septembre le Centre Photographique de Marseille expose Picture for a While, une monographie consacrée à Jean-Louis Garnell, l’un des photographes les plus suivi de la scène contemporaine. L’exposition, coproduite par Mécènes du sud, est un véritable événement, la plupart des clichés étant inédits. Elle présente en tout seize ensembles de photographies – ou extraits d’ensembles – et aussi une série de dessins jamais exposés. Elle fait partie de la programmation satellite des Rencontres d’Arles dans le cadre du Grand Arles Express.
La volonté est celle de faire redécouvrir l’oeuvre d’un artiste que pendant plus de 30 ans a su imposer un style bien à lui, en explorant des chemins photographiques nouveaux. Ses travaux ont concerné l’espace public et l’intime, en restituant une vision du monde à mi-chemin entre récit et surréalisme. De lui, on pourrait évoquer des séries célèbres telles que Découpes, Le Bout de la table, Par le noir, Commencé en hiver, Morimondo, Tryptiques et Dyptiques.
Picture for a while est une réflexion sur le thème de la complexité : plusieurs photographies juxtaposées provoquent d’emblée une appréhension particulière de l’ensemble ainsi constitué. Ce travail questionne la notion de forme, de signification, de cohérence en faisant dialoguer plusieurs images au sein d’une même oeuvre mais aussi au sein de l’exposition toute entière. Des photographies nouvelles rencontrent des photographies plus anciennes mais aussi des dessins. Un travail méditatif et introspectif qui prolonge l’univers nourri de surréalisme de ce photographe.
Depuis 1988, il compose régulièrement des ensembles avec différentes photographies : des diptyques, des triptyques, des séries ouvertes ou des pièces à l’ordre et au nombre de photographies déterminés. Il porte ainsi un regard sur des sujets qui le touchent de près, de la famille à son entourage, le tout traversé par une envie d’expérimenter avec la lumière et les ombres.
« C’est à partir d’un lieu fixe, le site d’une vie, que je vois les infinies variations se
présenter. Ce sont elles que je relève avec mon appareil photographique, constituant ainsi un matériau, à partir duquel des pièces prennent forme. » déclare-t-il.
Une exposition événement unique, jusqu’au 4 septembre au Centre Photographique de Marseille.
Source : Centre Photographique de Marseille
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