Partant d’une photo prise un peu au hasard, Jen Davis en est venu au cours des années à produire des autoportraits prenant à contre-courant les thèmes de la beauté et de l’estime de soi. Des questions plutôt délicates quand on s’éloigne quelque peu des canons du genre…
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Jen Davis se met en scène depuis plus de dix ans. Des instants gênés des premiers clichés à l’acceptation d’un homme dans son intimité, la photographe originaire de Brooklyn explore la représentation du corps sous toutes ses coutures, loin, très loin de son image glamour.
Introvertie, excédée, apaisée, la série Self-Portraits raconte image par image les différentes facettes de ce combat quotidien. Pour vous, quelques uns des clichés à retrouver sur le site de la photographe :
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+ Jen Davis et sa série d’autoportraits
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6 commentaires
Ajouter le vôtreTrès belle série… la démarche est vraiment intéressante.
Les mises en scène sont superbes et la compo au top.
Vraiment scotchant, par contre… pas un seul sourire. J’espère qu’entre 2 autoportraits elle trouve le temps de rioler un peu avec son homme.
Très chouette découverte / article
expo vue à la QPN de Nantes il y a 1 an ou 2… ça m’avait marqué.
Merci, je saturais de voir dernièrement des photos certes réussies mais sans vies, sans âmes (je ne vise personne en particulier), pour le coup c’est une vraie belle découverte.
Excellent comme série, justement cela apporte du frais de voir que l’on s’éloigne des standards de beauté.
Déjà que les mises en scènes sont vraiment parfaites, malgré cette démarche personnel on ressent tout de même un peu de gêne pour sa part dans ses expressions, mais les éclairages toujours justes pour mettre en valeur la scène et elle même.
Dans la partie où elle est avec son compagnon on la sent tout de même beaucoup plus sereine lors des photos et surtout une douceur retrouvée qui n’apparaissait pas tous le temps au début de sa série.
Franchement j’aime beaucoup, jolie découverte.
Super démarche, et ce sera vraiment un très grand pas quand les gens ne s’apercevront plus à qui ils viennent de s’adresser dans la rue: si la personne était grosse, maigre, laide, belle ou de couleur. Tout le monde vivra mieux quand on ne sentira plus ce regard qui différencie.
Magistral.